quarante-trois

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[Deux heures avec Dieu Clifford]

— De nous..nous deux ? répétai-je encore trop surprise qu'il me dise ça si naturellement.
— Oui, ré-affirma-t-il presque en soufflant.

On marcha encore un peu, sa main mêlée à la mienne et nos jambes battantes à l'unisson.
J'avalai brusquement ma salive, ne sachant plus quoi lui dire, gardant le souffle coupé et les yeux grands ouverts. J'avais du mal à me dire que c'était cette discussion qui déterminera tout, notre futur.

— Au départ, je ne voulais pas en parler, commença-t-il alors que mon coeur battait la chamade.

CALME-TOI PETIT COEUR. TOUT VA BIEN. TOUT VA BIE... NON RIEN NE VA OH MON DIEU.

— Mais, je me suis dis que c'était plus raisonnable d'en parler. T'en penses quoi ? demanda-t-il attendant mon approbation.
— Je... Je sais pas, avouai-je complétement perdue.
— Il faut pas se voiler la face. On se connaît pas, pratiquement pas. Je ne connais rien de toi, juste ce que tu dis sur Twitter, tu ne connais pas grand chose de moi à part les rumeurs et ce que tu as appris durant ces quelques jours... annonça-t-il et je compris ce qui était à venir.

Il faut te rendre à l'évidence ma grande.

Y'a pas d'évidence.

Si, Michael a raison. Eux deux, ça ne peut pas fonctionner.

Mais laisse-le finir toi.

— Donc... ? L'obligeai-je à terminer impatiente et triste.
— Et puis, faut dire que j'avais jamais été autant attiré par une fille. Ça a du m'arriver disons deux ou trois fois dans ma vie. Peut-être qu'on a juste fait les choses à l'envers, pour nous deux. Tu vois ? continua-t-il et un léger sourire se dessina sur mon visage encore fermé.
— On s'est d'abord embrassés pour se connaître après, compris-je à voix haute.

Il me regarda intensément alors que je remis mes cheveux à leur place. L'air était frais mais c'était agréable puisque son corps proche du mien me réchauffait abondamment.

— C'est ça.

— Et alors ?

— Je t'aime bien. T'es marrante, mignonne. T'es mon style de fille. Je suis pas souvent aux mêmes endroits, tu le sais. Mais, l'un dans l'autre. Comme on dit, qui ne tente rien... reprit-il avant que je ne lui coupe la parole.
— N'a rien, terminai-je en souriant.

Il plaça doucement ses doigts sous mon menton et m'obligea à lever légèrement mon visage vers lui. Ce que je faisais sans discuter. Ses lèvres rencontrèrent les miennes dans un élan de douceur et lorsque le vent vint délicatement fouetter ma peau lisse.

Il m'avait promis le meilleur week-end de toute ma vie et il ne m'avait pas mentie.

_

Finalement, je n'ai pas envie de terminer la fiction sur ce chapitre alors il en reste encore un dernier + un épilogue (avec une petite morale qui vous fera plaisir, je l'espère)

Laissez vos avis à nouveau sur celui-ci. J'ai pas envie d'en dire trop sur Aly et Michael, je vous laisse en inventer la suite parce que chachun les imagine comme il le veut. Peut-être que le prochain sera sur eux deux, c'est comme vous voulez !

n'oubliez pas qu'il y aura l'autre avec Luke (iPhone). J'ai hâte qu'elle dépasse les 100k de vues si j'y arrive grâce à vous.♡

bisous

xx

emma

Twitter ➳ m.c (correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant