vingt-six

4.3K 426 80
                                    

Nous sommes rentrés depuis quelques minutes avec Michael de notre pause cigarette qui s'était transformée en moment trop dur à supporter pour mon innocente conscience, lorsqu'une musique que j'adorai passa alors dans la salle.

— J'adore cette musique, lançai-je alors qu'Ashton et Michael regardaient la salle et particulièrement Calum, assit au bar avec la métisse qu'il avait repéré en arrivant.

Michael ne bougea pas. MAIS MERDE, IL EST CON OU QUOI ? ÇA VEUT DIRE VIENS DANSER AVEC MOI PUTAIN.

Il finit par décrocher et attrapa doucement ma main, laissant ses doigts se mêler aux miens alors qu'il posa sa veste sur le canapé.

— Moi aussi, s'exclama-t-il en souriant.

J'avais comme l'impression d'agir sans être responsable, que ce soir, je serais capable de choses que jamais je n'aurais fait habituellement. Pas juste parce que l'alcool que j'avais bu, commençait à me monter au crâne mais aussi parce que Michael était décidément plus attirant que jamais.

On se plaça sur la piste, entourés de dizaines de jeunes, dansant collés-serrés. La musique n'était pas électro, personne n'allait se mettre à danser sur place en levant un bras, non, ce n'était pas ce style de musique. Elle me donnait plus envie de me rapprocher de lui et de l'embrasser fougueusement, sans même réfléchir aux conséquences.

Alyson se rebelle.

Elle se lâche, laisse-la tranquille un peu.

Juste une gamine.

Osef.

Ta gueule.

Ta gueule toi même.

De là commença un putain de moment entre moi et Michael, un moment un peu trop endiablé et comme un des rares que je pensais passer dans ma vie.

Il n'a pas hésité avant de s'avancer vers moi, dansant d'une manière vraiment très attirante pendant que je m'approchai de lui, passant une main dans mes cheveux. Je posai doucement l'autre sur son torse DIEU IL ÉTAIT BOUILLANT.

— Personne ne nous regarde, glissa-t-il dans mon oreille alors que je ne pus m'empêcher de mordre mon piercing.

Il passa ses doigts le long de mon bras dénudé et j'en frissonnai, même si j'avais affreusement chaud. Sa main finie par se caler dans le creux de mes reins et il me rapprocha de lui, brutalement, avec une force presque surnaturelle. Je me retrouvai, la poitrine collée contre son torse, ses lèvres bien plus près de mon cou qu'elles ne devraient l'être.

Je relevai les yeux vers lui, PUTAIN DE MERDE QU'IL EST BAISABLE. Ma main se perdit dans ses cheveux, ses cheveux rouges que j'aimai tant et il s'approcha dangereusement de moi. Je sentis que c'était le moment, que ses lèvres allaient toucher les miennes, que tout allait devenir trop intense, tellement que j'allais déborder de sentiments et que ma conscience allait avoir du mal à se retenir d'en placer une. Ses doigts remontèrent le long de ma colonne vertébrale, je frissonnai à nouveau.

Tout avait disparu, j'avais l'impression que nous étions seuls, je n'entendais plus cette foutue musique, je ne dansai plus en rythme. J'étais bien trop fascinée pour y arriver.

Il pencha doucement son visage qui parut moins pâle dans l'ombre de la salle et ses lèvres se sont légèrement entrouvertes, laissant passer un léger filet d'air entre elles, juste assez pour subvenir aux besoins des poumons. Nous étions si près l'un de l'autre que je pus sentir son haleine, un mélange de cigarette et d'alcool, ce n'était pas vraiment plaisant mais la mienne ne devait pas être mieux.

Puis, tout en douceur, alors que je fermais les yeux, m'attendant à une explosion de sensations, je sentis ses lèvres survoler les miennes, touchant simplement le bout de mon piercing. MAIS IL FAIT QUOI ? IL VEUT JOUER ? J'AI PAS ENVIE DE JOUER MOI MERDE.

À ce moment-là, je fus la fille la plus frustrée du Monde. Parce que ce n'était pas frustrant de ne rien avoir du tout. Ce qui l'était, c'est de tout attendre mais de ne rien avoir. Comme moi en ce moment.

Ses doigts dansaient dans mon dos alors que je devins folle. Chacun de ses touchés me rendaient folle, ses doigts contre ma peau, son souffle contre mon cou, sa cuisse contre la mienne, son regard plongé au fond du mien. J'AVAIS L'IMPRESSION QUE TOUT MON CORPS ETAIT TRAVERSÉ DE FRISSONS.

C'était une putain d'attirance qui me faisait mal au coeur.

Tout était absolument magnifique mais en étant étrangement horrible.

JE SUIS DÉFINITIVEMENT ENTRAIN DE MOURIR MES SOEURS.

— Tu ne vas pas... chuchota-t-il sans finir puisque Calum arriva brusquement vers nous en riant.

— Hé ! Vous savez pas quoi ? s'exclama-t-il sans vraiment remarquer qu'il venait nous faire LITTÉRALEMENT CHIER.

Calum Hood, je te déteste.

__

ne me détestez pas mdrrr :( vous pensez quoi de ce moment Aly/Michael alors ? Et pour la suite ? Laissez vos avis, les lecteurs fantômes sont frustrants pour nous, 'écrivains' car on aime bien recevoir vos avis et moi aussi ahah. merci !

on se dit dimanche pour la suite.

bisous

xx

emma

Twitter ➳ m.c (correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant