quarante-quatre

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Michael et moi avons passé deux longues heures presque trop déprimantes pour être racontées. Nous avions d'abord longuement marché le long du fleuve qui coupait la ville en deux parties distinctes et nous nous étions arrêtés dans un petit café pour discuter un peu plus.

Il m'avait légèrement parlé de lui, qu'il était malheureusement fils unique et qu'il avait toujours espéré avoir une petite soeur, il m'a également parlé de sa notauriété, de la célébrité, comment il le vivait. Je lui ai raconté beaucoup d'éléments sur moi, sur mes parents, mon petit frère de trois ans que j'aimais tant et de ma vie en général, les cours, les amis, l'adolescence.

Puis, alors que nous rigolions bien, le temps nous a rattrapé et on a du revenir à la voiture. C'était fou comme le temps passait rapidement, trop rapidement.

***

C'était dans la voiture, une main sur le rebord de la fenêtre entrouverte et les yeux dans le vide que je pris enfin conscience du week-end de dingue que je venais de passer.

Mes doigts se serraient doucement autour d'une large méche de cheveux et je me mordis fortement la lèvre inférieure, essayant de ne pas pleurer à nouveau. Je la mordis si fort, qu'un goût de sang se fit sentir sur ma langue.

— Tu penses sincérement que nous deux c'est possible ? demandai-je, le regardant, concentré sur la route.

— Aly, tu sais très bien que te promettre une vraie relation, c'est pas... commença-t-il mais je le coupai avant même qu'il ne termine.

— Pas une vraie relation Michael. Juste une relation.

— Aly, tu sais très bien ce que je t'ai dis, reprit-il, l'air un peu gêné.

— Justement, tu ne me l'as pas dit clairement, lançai-je, un peu perdue alors qu'il tournait dans ma rue. Je vis ma maison, devant moi, il ne nous restait que quelques mètres à rouler avant de voir ma porte d'entrée et de retrouver ma bonne vieille solitude.

Il arrêta le compteur devant chez moi et passa une main fébrile dans ses cheveux vifs. Mon portable vibra dans ma poche mais tout ce que je regardais c'était le garçon, étrangement attractif à mes côtés.

— Tu me retournes complétement Alyson Jefferson et je ferais tout pour ne pas te laisser partir. Même si la distance est belle et bien là, entre nous, je ferais tout ce qui est en mon possible pour ne pas te voir t'éloigner.

C'est tout ce que j'attendais.

Il s'avança doucement vers moi au dessus du levier de vitesse et posa délicatement ses douces lèvres sur les miennes alors que je profitai pleinement de ce magnifique et intense moment, une dernière fois..

Juste ça. Et c'était arrivé. Comme un compte de fée. Mon compte de fée.

OH MON DIEU, MICHAEL CLIFFORD EN PERSONNE VIENT DE ME DIRE QU'IL VOULAIT ME GARDER AUPRÈS DE LUI.

Alyson, tu avais promis de changer.

Et bien conscience, je ne changerais pas pour toi. Maintenant, tais-toi.

_

et là, je pleure. ma mini-fiction est terminée mes amours, il ne reste plus qu'un petit épilogue contenant la morale de mon histoire (oui oui, il y en a une) alors je le posterais demain soir ok ?

Voilà, donnez-vos avis sur ce dernier chapitre, la fiction en générale et puis, lisez le dernier épilogue car je suis sûre qu'il vous remontera le moral, promis.

Je commence 'iPhone', mon autre mini-fiction dans une petite semaine, j'espère que vous me suivrez, love. xx

emma

Twitter ➳ m.c (correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant