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dix-neuf

Je passai mes mains sur mes paupières, en oubliant presque que je m'étais maquillée mais les petites lumières étincelantes étaient si claires que j'eus du mal à garder les yeux ouverts.

Les garçons prenaient les devants et on se diriga vers une place plus illuminée que les rues, plus festive et bien plus bruyante que le reste de la ville.

— On reste une heure et on repart, ok Aly ? me prévint Calum en souriant.

— Je vous suis moi, dis-je puisque c'était vrai et ça ne me dérangeais en rien. QUI NE SERAIT PAS HEUREUX DE PASSER DEUX JOURS AVEC LES 5SOS ?

Mais... Quand vais-je bien pouvoir travailler ? J'ai beaucoup de devoirs pour lundi moi et je vais me faire gronder par ma maman et par mes professeurs si je ne les fais pas... NON JE DÉCONNE, J'EN AI RIEN À FOUTRE !

— T'aimes la barbe à papa ? demanda Michael avec un regard presque enfantin.

— C'est trop mignon, lança Ashton qui, je l'avais remarqué, adorait taquiner Michael et faisait attention à tout.

— Y'a rien de mignon, se défendit Michael qui n'avait pas l'air très sur de lui et se vexait directement aux remarques d'Ashton.

C'EST TROP CHOU. JE FONDS, VIVEMENT QU'ON SE RETROUVE SEULS.

— Oui j'aime ça et moi je trouve ça gentil, m'exclamai-je en narguant Ashton qui me répondit par une grimace hilarante pendant que Calum et Luke riaient de nos bêtises.

Traîner avec eux était encore mieux qu'avec des amis pleins d'humour, ils étaient drôles, simples, vrais, ils ne prenaient pas la grosse tête par rapport à leur notoriété, ils parlaient franchement, c'était un vrai plaisir.

On marcha un moment avant d'arriver devant une énorme fête foraine illuminée de partout et je repérai de suite le plus grand manège, j'adorais les sensations fortes.

D'un coup, les garçons partirnt de leur côté, Ashton, Luke et Calum décidèrent d'aller chercher à boire et je me retrouvai alors seule avec Michael.

Il passa une main fébrile dans ses cheveux rouges, il avait l'air nerveux. C'EST MOI QUI DEVRAIS ÊTRE NERVEUSE.

Tu lui fais de l'effet.

N'importe quoi.

Mais si !

Mais non, il est juste embarrassé car il ne t'aime vraiment pas et il n'aime pas ne pas être honnête avec toi en faisant le faux-cul.

Je te déteste.

Je sais. :)

— Bon, t'aimes les sensations fortes ? demanda-t-il alors que vraiment pour la première, il me regarda dans les yeux.

— Oh oui, j'adore ça.

— Genre celui-ci ? lança-t-il en pointant le grand manège que j'avais repéré en arrivant.

— C'est le premier que j'ai vu, avouai-je me sentant rougir et le sourire aux lèvres.

— Allez, viens.

Il m'entraîna avec lui, une main autour de mon épaule et pendant un instant j'eus envie de glisser ma main dans la sienne libre, juste à côté de mon cou mais j'y renonçai rapidement lorsque nous arrivâmes devant l'immense manège.

Plus tard Aly.

C'est bien trop tôt.

On s'en fout.

Non justement.

T'as que deux jours avec lui, autant conclure rapidement.

Ce n'est pas sérieux.

Mais tais-toi, il est canon, il lui plait, elle lui plait, ils vont se voir que deux jours, ils ont envie de s'embrasser, pourquoi se priver ?

Je fis taire ma conscience pendant que le forain nous sécurisa dans l'énorme boule géante qui allait, dans quelques minutes, nous propulser dans les airs. Michael était souriant mais je voyais qu'il appréhendait le moment, tout comme moi puisqu'aucun de nous n'avait déjà fait ce manège. Certains qui lui ressemblaient mais pas celui-ci et on s'imaginait toujours le pire, surtout quand la sécurité se refermait contre notre poitrine et que le forain retournait à sa cabine pour lancer la machine.

Le moment qui suivit fut long, interminablement long mais sans que je ne m'y attende, on fut propulsés dans les airs à une vitesse impressionnante. Je n'arrivai pas à garder les yeux ouverts, c'était absolument impossible et je criai, j'avais même peur d'effrayer Michael mais je ne pouvais pas m'empêcher de crier, c'était bien trop intense. PUTAIN DE MERDE MAMAN VIENS ME CHERCHER. Je crus même avoir prier Dieu à un moment. C'EST SUR LE MOMENT, J'ESPÈRE QUE MICHAEL N'A PAS EU PEUR DE MOI. En retombant, la boule fit plusieurs allés-retours dans les airs mais moins impressionnants que le premier.

Michael rigola, j'entendais son rire dans la cabine et mes cris aigus que je ne pouvais retenir même si le moment était absolument unique et j'adorai l'effet que la hauteur, la vitesse avaient sur moi. C'était une adrénaline impressionnante malgré la peur qui m'emparai. Une fois que la machine se stabilisa, il noua doucement sa main à la mienne que j'avais accroché à la barre en ferre qui était maintenant toute moite à cause de mon stress.

Et je ne pouvais plus arrêter de rigoler, sentant ses doigts emmêlés aux miens et entendant son adorable rire qui se mélangeait au mien.

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partie un peu plus longue que d'habitude, j'espère que vous aimez ! laissez vos avis, ils sont juste hilarants pour certains et j'adore les lire ! vous êtes supers. presque 20k de vues waouh, grâce à vous.

si vous aimez les histoires simple avec les 5sos, je fais une traduction 'Target' que je vous invite à venir lire et commenter.

bisous

xx

emma