Chapitre 50 : Je ne comprends pas...

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Avion direction Budapest
17 octobre 2015
PDV Elena Stark

Je suis dans l'avion. Je n'ai prévenu personne de mon départ, mais j'ai quand même laissé un message sur le frigo comme quoi je partais quelques jours pour me changer les idées. 

J'ai pris le soin de mettre un gant à la main droite et une casquette sur ma tête. Je dors pendant la moitié du trajet et je relie le dossier. 

J'ai trouvé un nouveau passe-temps. Trouver Rumlow. J'ai trouvé un document du S.H.I.E.L.D. sur le bureau de Natasha qui dit qu'il n'est pas mort. Alors je passe la plupart de mon temps aux recherches. 

Quand j'atterri, je récupère mon sac de sport et me dirige directement vers le centre de la ville, à la recherche d'un taxi. 

Après avoir trouvé un chauffeur, je ne dis rien et lui passe l'adresse inscrit sur le morceau de papier que je lui tend. Il me conduit là où je veux. C'est une petite ville à côté de Bucarest, tranquille, pas beaucoup d'habitants, l'endroit parfait. Ou du moins, la planque parfaite. 

L'homme s'arrête, je sors et lui balance l'argent par la vitre de la voiture en récupérant au passage mon sac de sport. 

Je reste planter devant l'immeuble délabré puis je porte mon regard à mes pieds. Et la les questions reviennent. Est-ce que j'ai bien fait de laisser Tony tout seul ? Après tout s'est un adulte. Mais on sait tous qu'il est irresponsable et que c'est un grand gamin. 

Je mets fin à mes questions en entamant une longue et pierreuse montées à travers la cage d'escalier. Je monte sans m'arrêter et contrairement à ce que je pensais, je ne suis pas trop fatigué. 

J'avance prudemment vers la porte que m'a indiquée James et j'hésite longtemps avant de me décider à toquer. Trois coups, puis deux, suivies encore une fois de trois. Au moins, je suis sûr qu'il ne me sautera pas à la gorge en me voyant. 

Le stress se forme dans mon ventre et laisse place à une boule dans l'estomac. Ma gorge se serre, mais j'arrive à rester ferme et impassible. Malgré les émotions qui se bousculent à l'intérieur de moi. 

Mais pourquoi j'ai autant peur de le revoir ? Ah oui j'allais oublier que la dernière fois que je l'ai vue, il a failli me tuer et j'ai failli le tué aussi. Et puis sans lui, je ne serais sûrement pas ici, c'est grâce à lui que j'arrive à surmonter tout ça.

J'entends des pas derrière la porte. Cette dernière s'ouvre sur Bucky. Je le regard longtemps en plantant mes yeux marron dans les siens, mais il est le premier à détourner le regard. Il me saisit fermement le t-shirt et me tire littéralement à l'intérieur en vérifiant que personne ne m'ai suivi. 

Je pose mon sac dans un coin de la pièce en observant celle-ci. Il y a une petite cuisine, une table avec une chaise, un frigo avec plusieurs choses au-dessus, un matelas dans une autre pièce, la salle de bain à droite, les toilettes à gauche et un petit canapé avec une télé. 

J'entends la porte se refermer doucement et Bucky reste planté derrière moi. Je sens son regard me sonder et ça me perturbe. Cependant, je me tourne et m'assois sur la seule chaise présente dans la pièce : 

- Vu que t'es pas décidé à parler, j'vais commencer. Salut, comment tu vas ? 

Il me regarde sans répondre puis détourne les yeux. Je comprends qu'il essaie de se souvenir de moi, mais vu sa réaction, il n'y parvient pas. 

Pourtant, il paraissait moins stressé au téléphone. 

Je ne veux pas le brusquer dès mon arrivée alors je vais me faire petite, pour l'instant : 

Elena Stark : Présent [TERMINÉ]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora