CHAPITRE 22

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— Fait chier !

Le pied de Paul Kiannov heurta le chaise qui se trouvait à proximité. Le siège vacilla avant de tomber lourdement sur le sol. Suivit de près par ses hommes et son frère, Ivan, le russe exteriorisait sa haine en s'en prenant au meuble du bureau.

Sacré bal. Il n'avait rien vu venir.

Ce regroupement devait servir au russe de faire une énième propagande auprès des membres de la maison afin qu'ils plongent tous dans son panneau. Il était proche du but mais cela mais bien évidement la donne avait changé face au retour d'un mort... de deux morts.

La gorge sèche, il fit apporter un verre de whisky. Il bu le liqueur comme pour rincer le goût amer que cette révélation avait laissé dans sa gorge. Une fois le verre vide celui-ci explosa en mille morceau quand il fut projeter au mur. L'un des gardes de Paul esquiva de justesse le projectile.

Quelqu'un peu me dire ce qu'il se passe ? Il hurla hors de lui créant un mouvement de terreur. Le silence régna avant qu'Ivan ne se décide l'ouvrir.

On dirait que tu t'es bien fait baiser. Ivan Kiannov avait le don de mal choisir ses mots. Son fidèle ton sarcastique et ses mimiques grotesque commençaient à irriter son frère.

Tu ferai mieux de la fermer, si tu veux pas subir le même sort que ce verre. Paul menaça son frère qui se contenta de lever les mains en l'air, signe de paix. Comment vous avez pu passer à côté de ça ? Il interrogea ses fidèles.

Après l'incendie de la boite, il s'était assurée d'enterrer les deux garçons six pieds sous terre. Ou plutôt, il avait envoyé ces hommes pour faire le travail. Ils étaient arrivés trop tard. Lilith et Nilson s'étaient déjà rendus compte que les deux garçons étaient encore vivants. Nilson s'est juste chargé de remplacer leurs corps par deux cadavres complètement défiguré. Il fut impossible pour les fidèles de Paul confirmer qu'il s'agissait de Cadran et d'Axton.

Ils ont délibérément menti.

Deux putains de morts qui courrent dans la nature, ce n'est pas compliqué à remarquer. Cette salope de Lilith, je me demande bien ce qu'elle prépare. 

Je t'avais dis de t'en débarrasser plus tôt. C'était une emmerdeuse mais maintenant qu'elle a Axton et Cadran avec elle, elle va définir une vraie plaie.

— Je sais Ivan. Mais c'est trop suspect de se débarrasser d'elle, je veux me mettre ses enfoirés dans la poche et pas à dos.

— Qui a dit que c'était toi qui devait te débarrasser d'elle ?

















C'est vraiment un coin perdu !

L'air frais. Lilith aspirait l'air frais dont elle avait été privé pendant le trajet. Elle avait été confiné dans ce van avec Nilson et Axton. Ils s'en avaient profité pour filer à toutes vitesse au Manoir. Axton voyait enfin dans quel décor il avait passé les derniers jours.

— C'est un coin isolé, certes mais il est paisible et calme. Ça change de la ville. Répondit Nilson, les alentours étant devenus son nouveau sujet d'admiration.

Il avait garé le van devant l'imposante bâtisse du Manoir. Elle ne se lasserait jamais de ce tableau. C'était une grande bâtisse victorienne qui régnant en plein milieu d'un jardin fleurrisant.

Je préfère la ville, c'est plus divertissant.

La dynamique du duo Axton et Nilson était beaucoup trop semblable à celle initiale. Ils se se disputaient pas mais ils tenaient tout deux à defendre leurs opinions et leurs point de vue. Ils déblatérer un moment laissant le temps à Lilith de se diriger vers l'entrée.

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