CHAPITRE 40

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Cadran n'avait rien dit, fort heureusement pour. Mais son inquiétude n'avait cessé de se consolider quand il voyait la frêle Lilith à ses côtés. Il s'était, à plusieurs reprises, assure que la jeune femme allait bien. Dès le lendemain, il avait fait en sorte de faire suivre Ivan, cela lui permettrait au moins de savoir que le russe ne s'en prendrait personne. Ce n'était qu'une question de temps avant que le russe ne soit arrêté et pour cela ils devaient tous mettre en oeuvre pour. C'est pour cela que Cadran avait missioner, ce soir.

C'était la première fois que Cadran se rendait dans un lieu comme celui-ci. Les yeux du blond vagabondaient épiant la bannière du club. " The Hills " avait était inscrit en rouge sur l'écriteau. Il y avait des neons de la même couleurs à l'effigie d'un paire de talons hauts. Il y avait une certaine odeur qui se dégageait de ce lieu. Un odeur de luxure, de sexualité, d'érotisme et d'interdit. Cette senteur était loin d'être alléchante pour les narines de Cadran. Il n'aimait pas ça, c'était tout ce qu'il détestait.

Il se fit bousculer par un client alors qu'il contemplait la bâtisse. D'une vingtaine de mètres de haut, l'imposant bâtiment était majesteux et terrifant. Face à lui, Cadran se sentait tellement petit. Il reprit ses esprits et s'excusa auprès du client avant de se décider à bouger. Il enfouit ses mains dans sa poche et mit sa capuche sur sa tête. Il ne désirait être vu dans un endroit pareil.

Il n'avait vraiment pas l'habitude de venir dans des cabarets, ce n'était pas son style et il ne pensait pas que cela changerait.

Une fois dans le bâtiment, il fut accueilli par une musique rythmée qui donnait fortement envie de bouger. Cadran observait la décoration du cabaret ne sachant comment se sentir face à une telle décoration. Ce n'était vraiment rien de bien extraordinaire, si on ne compte pas les tableaux représentant des hommes et des femmes nues ou les statuettes rustiques qui étaient dispatchées un peu partout. Cadran trouvait que l'endroit était particulièrement intéressant à contempler. Il voulu trouver les propriétaires des lieux pour les féliciter mais il se ravisa se contentant de rejoindre la scène en se frayant un chemin parmi les cliens et serveurs.

En rejoingnant la scène, Cadran refusa un verre d'alcool venant de la part d'un des danseurs du cabaret. Malgré qu'il soit gêné - comme à son habitude -, il réussit à formuler une phrase en repoussant le verre. L'attention de Cadran fut distrait par les voix resonnants depuis le micro. Un grincement se fit entendre avant qu'une voix mielleuse vint annoncer le nom de la prochaine danseuse.

- Madame et Monsieur, comme chaque soir veillez accueillir Maria ! Les acclamations enjouées du publique firent sursauter Cadran qui s'était mis à lire la carte.

Maria? C'était elle... il avait traversé la ville pour la rencontrer, ladite Mariah. C'était le contact qu'il avait découvert, celle qui pourrait les aider pour attraper Paul. Selon lui, ils avaient longuement travaillés ensemble avait de subitement rompre contact. C'était une drôle de façon de dire que Paul l'avait dénoncé pour detention d'armes blanches. Elle voudrait sûrement réapparaît dans la vie de Paul afin de se venger. .

Elle apparut enfin.

La bouche de Cadran s'ouvrit tant la beauté de la femme était impressionante. Les longs cheveux noirs de la femme était ondulés et étaient semblable à ceux d'une sirène tout comme son regard. Ses petits yeux étirés lui donnait un regard naturellement envoûtant. Elle était forcement une sirène ou un de ses créatures malefiques qui use de ses charmes pour detruire l'homme. Cadran était impressionné par son charisme. Il jeta un coup d'oeil aux autres clients dans la salle. Il semblait tous autant envoûtés par ladite Mariah. Cadran était séduit, ça c'était évident mais il trouvait cela un peu... trop. Il n'arrivait pas à être entièrement obnubilé par elle.

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