Prise au piège

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"Rentre vite à la maison si non je ne réponds plus de rien!" Disait-il.

Mon cœur se mit subitement à battre à une vitesse folle. C'était mon oncle j'en étais sûre! Comment avait-il eu mon numéro? Lorsqu'il parlait de ne plus répondre de rien faisait-il référence à mes nudes? Allait-il les publier?

Sous le regard perdu d'Angelo, je me rhabillai à la vitesse de la lumière, les larmes coulant à flots sur mon visage.

-Tu peux m'aider avec l'argent de taxi? Je n'ai rien pris en sortant de chez moi. Lui implorais-je les yeux emplis de larmes.

Il sortit de la chambre de Théreso et revint quelques minutes plus tard, avec un billet de cinq cents francs. Sur le coup, la somme ne m'importait pas, je voulais seulement me retrouver à la maison. Néanmoins, je trouvais cela tordu de donner à une fille cinq cents francs, il pouvait faire un effort....
Il voulut me faire une bise mais je le repoussai, maintenant que mon envie de sexe était passé, je le trouvais répugnant. Théreso le considérait comme son ami mince! Le pire c'est que je ne pouvais pas lui montrer à quel point Angelo était tordu, si non il nous condamnerait tous les deux.

Je sortis précipitamment de l'appartement et dévalais les escaliers deux par deux. Je réussis de justesse à trouver une moto qui me laissa directement devant la maison de ma mère. J'étais terrorisée! Que me réservait cet être infâme qui me servait d'oncle?

Lorsque j'ouvris la porte, il m'attendait, assis sur le canapé en face de la porte centrale avec les yeux éjectés de sang. J'essayai de marcher normalement, mais l'alcool ne me réussissait toujours pas.

-Tu sors d'où? Me demanda t-il sur un ton ferme.
Je ne répondis pas terrifiée. Il se rapprocha dangereusement de moi et me saisit violemment le cou.

-Tu pues l'alcool et le sexe! Dit-il en me donnant une claque qui me propulsa violemment au sol.

Il me releva par les cheveux et me contraint à le regarder droit dans les yeux. Yeux, qui étaient d'un noir profond.

-Marilyn, qu'est-ce qui t'est arrivé? Malgré ton visage d'innocente tu es devenue pire qu'une prostituée! Me dit-il sacrément énervé.

Soudain, il m'entraîna de force  dans ma chambre et la referma à clé. Il me poussa violemment sur le lit et se mit à se déshabiller sous mon regard terrorisé. Il déchira violemment mon crop et se tint devant moi. J'étais pétrifiée, mon corps tremblait plus qu'une feuille, tout mon courage et ma force venaient de me lâcher, je lui étais soumise,encore une fois j'étais sous son emprise.

-Tout à l'heure j'ai voulu que tu me fasses une fellation, toutefois comme tu me trouves dégoûtant au point de vomir sur moi, je préfère passer à la vitesse supérieure.. me dit-il en riant sadiquement.

Il enleva violemment mon soutien et attrapa mes seins avec ses dents. J'étais dégoûtée, je voulais qu'il arrête de me toucher...
Les larmes n'arrêtaient plus de couler, mon sang ne circulait plus,mon cœur ne cessait de battre, je voulais mourir!

Il promena sa main tout le bas de mon corps qui heureusement était couvert par un pantalon. Je n'osais pas imaginer ce qui se serait passé si j'avais porté une jupe. Il défit la fermeture de mon pantalon  et mes pleurs s'intensifièrent. Je voulais tellement hurler, me débattre, mais je ne pouvais pas car un seul acte rebelle pouvait détruire ma réputation, ainsi que celle de Théreso.
Il n'y avait rien de plus douloureux que de voir comment on nous détruisait  sans pouvoir se défendre. J'avais l'impression de contribuer à mon propre malheur...

Malgré le fait que j'avais serré mes cuisses, il parvint à enlever mon pantalon. Je remerciai intérieurement Angelo de m'avoir donné de l'alcool, car grâce à lui, je n'étais pas totalement consciente de tout ce qu'il me faisait. Néanmoins, je pouvais ressentir chaque brûlure que me provoquait son toucher, elle ne s'arrêtait pas à ma peau, mais transcendait aussi mon âme.
Il se mit à caresser mon intimité à travers mon slip et vous n'imaginez pas la douleur que je pouvais ressentir. J'allais encore me faire violer, sans rien dire? Sans rien faire? Je crois que ce n'était pas l'idée de me faire violer qui me faisait le plus mal mais c'était le fait de rester poings et mains liés sans pouvoir faire quoi que ce soit pour l'en empêcher...

Il voulut pénétrer un doigt en moi, toutefois le bruit d'un klaxon se fit entendre. Il jura très énervé et se rhabilla à la vitesse de la lumière sans manquer de me lancer un regard menaçant. Je partis directement m'enfermer dans la douche. Si mes parents n'étaient pas rentrés à temps, j'allais encore une fois de ma vie subir ce même supplice?

Je voulus encore me suicider une seconde fois, cependant la lâcheté me gagna encore. J'étais tellement lâche! Lâche de ne pas me suicider! Lâche de ne pas lui tenir tête! Lâche de ne pas dire la vérité! Lâche d'avoir trompé Théreso!

Après cet incident, j'avais réussi à l'éviter pendant deux semaines. Heureusement pour moi le jour qu'il avait tenté de me violer les clés étaient tombées sur mon lit. Chaque nuit je bâclais ma porte à clé à son plus grand désarroi.

Le mariage approchait à grand pas, je ne lâchais plus ma mère d'une semelle,j'étais devenue comme son ombre, je ne voulais en aucun cas qu'elle me laisse encore une fois seule avec ce malpropre.

Ce matin ma mère était sortie très tôt sans que je ne m'y aperçoive, je ne craignais pas grand chose étant donné que Clément était resté.
J'avais décidé de sortir de ma chambre et de regarder la télévision en sa compagnie lorsque son téléphone sonna, nous déconcentrant de la série camerounaise « cercle vicieux.»

Il sortit répondre et lorsqu'il revint, il prit les clés de sa voiture déposés sur la table ce qui me fit paniquer.

-Marilyn j'arrive je pars chercher tes oncles et tantes à la gare. Me dit-il gentiment.

-Je viens avec toi?

-Non ils seront sûrement nombreux et la voiture sera pleine. Répondit-il en s'en allant.

J'éteignis directement la télé et allai vite m'enfermer dans la chambre. J'étais concentrée à écrire dans mon journal intime, à raconter toutes les horreurs que j'avais subies, tout le mal que j'avais fait à Théreso, lorsque quelqu'un toqua violemment à la porte. Nous n'étions que deux dans cette maison, ça ne pouvait être que mon oncle maléfique.

Je me tus pour lui faire croire que je n'étais pas là.

-Marilyn je sais parfaitement que tu es là! Ne m'énerve pas et ouvres vite cette porte! Hurla t-il.

Mon corps se mit soudainement à trembler,mais je restais tout de même silencieuse les larmes coulant.

-Aurais-tu oublié Marilyn? Aurais-tu oublié que je suis capable de gâter ta réputation? De publier toutes les vidéos et photos obscènes que j'ai de toi? Tu as trois secondes pour m'ouvrir cette porte!

Je m'avançai lentement jusqu'à la porte en pleurant à chaudes larmes et à peine je l'ouvris qu'il m'empoigna le cou.

-Ne joue plus jamais avec moi! Dit-il en me poussant violemment sur le lit.

J'étais vraiment terrorisée car je savais que cette fois-ci, il allait terminer ce qu'il avait commencé il y'a de cela deux semaines, cette fois-ci il n'y avait plus d'issues, j'étais prise au piège.

Note de l'auteur

Coucou j'espère que mon histoire vous plaît...
N'oublions pas de voter, commenter et partager bisouuuuuus

Les Démons de Marilyn🇨🇲Où les histoires vivent. Découvrez maintenant