Chapitre 17

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Lundi 28 septembre 2015
15:45

Mes cours étaient terminés et j'étais maintenant chez moi, à écouter Infinity de One Direction en répétition. Je me préparais pour aller à mon équitation. Pour aller à ma foutue équitation, plutôt. En fait, j'ai une jument, donc voîlà la principale raison, si je peux dire. Deuxièmement, j'aime bien les chevaux, et cela fait bientôt 6 ans que je pratique ce sport. Bref, j'aimerais bien arrêter, mais je ne peux pas.

Après m'être vêtue de mon chandail I <3 NY, de mes pantalons moulants beiges spécialement conçus pour l'équitation et des bas à tissu fin, je rejoignis ma mère qui m'attendait dans sa voiture.

- Bon, t'es prête? On peut partir? me dit ma mère.

- Ouais, dis-je bêtement.

- Arrête de me parler sur ce ton-là. T'es tout le temps bête. Même tes frères trouvent que tu es toujours bête.

- Lâche-moi merde, vous êtes chiants. Vous arrêtez pas de chialer comme des bébés, vous êtes jamais contents!

- Justine! Tu ne me parles pas comme ça, c'est clair?!

- Je m'en fous, de toute façon t'en a rien à foutre de mes problèmes, tu sais rien de ma vie.

Elle se tût aussitôt que j'aie dit ma dernière phrase.

"C'est ça, ferme-la, grosse merde", pensais-je.

Je plantai mes écouteurs dans mes oreilles et mis ma musique à fond.

***

22:00

Après avoir pris une longue douche et m'être lavé les cheveux, je partis me coucher dans ma chambre. Je ne dis rien à mes parents, ils s'en foutent de toute façon.

29 septembre 2015
6:50

"BIP, BIP, BIP!!!"

- Rah, foutu cadran merdique, râlai-je. Je me levai sans plus attendre et allai immédiatement au rez-de-chaussée.

- Salut! me dit ma belle-soeur (la copine d'un an et demi de mon frère Samuel).

- Hey!

Je me pris un croissant et un lait au chocolant en allant m'installer devant Bob L'éponge, qui jouait à la télé.

J'ai juste envie de partir d'ici, de fuguer, ce serait bien en fait, ouais. Je vais voir quand je le ferai. Peut-être pas là, vu qu'il fait vraiment froid dehors. Et je ne vois pas chez qui je pourrais héberger. Bref, j'aime mieux rester ici à souffrir en silence. C'est mieux pour tout le monde. En plus, qui se soucie de moi? Personne.

Une ado pas comme les autres [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant