Une ado pas comme les autres [TERMINÉE]

Chapitre 31

Lundi 19 octobre 2015
23:35

Je suis enfin dans mon lit, ça fait près de 3 heures que je fais des foutus devoirs à la con qui ne servent tellement à rien. Seulement à nous faire travailler toute à la soirée, comme si on en avait pas assez de la putain d'école où l'on passe nos journées à travailler sans cesse. Bref, un peu plus tôt, j'étais allée à mon équitation et ça a mal tourné...

**Flashback**

- Là Justine, c'est sûr que si tu ne me dis rien, je ne peux pas comprendre tous tes problèmes. Et ça me fait de la peine que tu me les dises pas, dit ma mère en laissant quelques larmes au mot "peine".

En fait, ça faisait près de 5 minutes que ma mère et moi on "s'engueulait", je dirais plus qu'on argumentait que l'on s'engueulait.

- J'ne les aime pas les profs d'équitation, ils sont tous chiants, moi je veux Marie![Mon ancienne prof qui a démissionné...], dis-je en pleurant.

- Oui, je sais, mais Marie est partie... On ne peut rien faire.

- Ça ne me tente pas d'y aller, c'est tout.

- On n'a pas le choix ma cocotte, sinon je vais perdre un cours de 40$.

- Arrête de m'appeler "ma cocotte" ou "ma puce", j'n'ai plus 5 ans, tu sais? T'as juste à adopter une autre fille si tu veux continuer à dire ces merdes.

- Tu vas surveiller ton langage, jeune fille!

- Tu sais quoi? Je m'en fous de mon langage. Tu nous dis toujours d'arrêter de sacrer, mais toi et papa vous ne faites que ça. "Tabarnak", "esti", c'est juste que vous crier tout le long de votre journée. Vous me faites tous chier ici. J'peux jamais être tranquille ici. Il faut tout le temps qu'y aille quelqu'un qui me fasse chier chaque putain de seconde. Toi, tu fais que nous donner de la merde, de nous crier dessus, et après tu nous demande de sourire comme si rien n'était arrivé? Mais merde, ouvre ta cervelle un peu! On a des sentiments nous, on est pas des robots! Et tu me demandes d'arrêter mes faces de merde? Quand tu viens de me crier dessus, j'ai vraiment pas envie de te traiter comme d'habitude.

Elle me regarda, rouge de rage, comme si je venais de lui dire la pire des insultes.

- Tu vas arrêter de me faire des crises comme ça, et tu vas venir à l'écurie avec moi!

- Ça, c'est de ta faute.

Et je sortis de ma chambre, la laissant sous le choc. De toute façon, c'est tout ce qu'elle méritait.

**Fin du flashback**

Demain, je dois aller voir la psy, parce que, là, c'est hyper urgent. Et pour mercredi, j'ai aucune espèce d'idée sur comment je vais m'habiller pour le Jour J. Je risque de mettre ma veste Brooklyn, donc mon chandail importe peu. Je verrai demain au pire.

J'ai tellement hâte que toute cette merde s'efface et laisse place à du putain de bonheur, comme avant.