Chapitre 48 - Des excuses

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PDV Arnaud
Mardi 13 oct 2012

J'ai finalement accepté d'écouter Félix, de lui laisser une chance de s'expliquer. On a pris la décision d'aller à mon studio pour parler au calme. Cependant tout le long du trajet ou il m'y à conduit en voiture, je n'ai pas décroché un mot. J'avais toujours, ses paroles qui résonnaient dans ma tête, et alors que je prend place au salon, elles me torturent encore.

Je prends place dans mon fauteuil, tandis que lui, se positionne juste en face de moi dans le canapé. De ses mains puissante, il attrappe les accoudoirs de mon siège et le tire vers lui, faisant en sorte que nos genoux se touchent presque. Il tente de prendre mes mains mais je le repousse.

- Arnaud, j'ai pas pensé une seconde ce que j'ai dit.  Si j'ai dit ces mots,  devant eux c'était par fierté, parce que je ne voulais pas qu'ils voient que leurs propos m'avaient atteint. Tu vois ces gars, c'est le genre de mec qui pense que les garçons fin, et même légèrement féminin comme toi, c'est des minettes en chaleur qui offre le cul à n'importe qui, parce qu'elle aime sucer et se faire prendre.

- La vie c'est pas un porno, les garçons comme moi, on ne pense pas qu'a se faire démonter par une grosse bite. ( Pardonner ma vulgarité) Tout ce qu'on espère, c'est qu'un garçon nous aimera et nous verra pas comme une salope. Bien sur que ce serait plus simple qu'on reste entre nous les efféminé, mais voilà, on a le droit d'être attiré par les mecs plus masculins...par leurs beaux muscles et leurs gros bras dans lesquels on se sent protégé.

- Je sais bien tout ça et je suis d'accord. Les mecs comme moi ont aussi le droit d'être attiré par des garçons frêles sans qu'on nous catalogue comme des gars qui aiment se taper des minets et qui fantasme sur eux à cause des pornos.

- T'es d'accord, tu comprends, tu aimerais être libre d'aimer des types comme moi, pourtant tu m'a traité de salope...dis-je alors que des larmes s'échappent de mes yeux trop pleins.

- Pooky, je suis désolé... Je voulais pas dire ces mots...quand Victor à demandé si j'étais encore avec toi, je lui ai dit oui, et quand il m'a dit, t'es pas sérieux, tu sors pas avec un type pareil...ça m'a blessé...parce que je pensais que mes amis aurait pu se réjouir pour moi....et qu'il pourrait essayer de te connaître avant de te juger. Alors au lieu d'assumer que je t'aimais réellement, j'ai préféré ne pas montrer ma faiblesse devant un trou duc pareil. Par fierté débile, j'ai pas voulu qu'il sache qu'il m'avait touché au coeur alors j'ai eu ces paroles atroces et c'était une horreur de les prononcer...j'ai pas voulu, je te demande pardon.

- Je veux bien te croire mais on en revient au même, tu m'assume pas...t'as honte...honte de moi...

- Oh non Arnaud j'ai pas honte, je t'aime et j'en suis fier...seulement je te mentirais si je te disais que j'étais profondément à l'aise à l'idée de me montrer avec toi. Ce n'est pas que tu me fait honte, c'est juste qu'on est pas un couple ordinaire. Je me doute qu'il y aura des regards de travers parce qu'on est homo, c'est malheureusement habituel. Le truc c'est que tu es un garçon qu'on remarque, c'est ton naturel et du coup ça se devine que les mecs te plaisent. Moi ça me gêne absolument pas, tu n'est pas non plus dans l'exagération, et j'adore ton côté enjoué. Mais si on sort en boîte ou autre, je supporterait pas de voir des mecs posé les yeux sur toi avec le mépris et la cruauté...que j'ai vu chez mes supposés amis. J'ai horreur qu'on te regarde comme ça...ça me blesse, pour toi, pour nous. Ça m'énerve qu'on regarde mon copain avec cette étiquette de minet en chaleur et qu'on puisse imaginer que je suis avec toi, parce que je peux faire de toi, ma chose...

- Tu pourras pas empêcher les gens de penser...c'est comme ça...

- Ça devrait pas. Un garçon tout mignon devrait pouvoir être avec un mec grand et musclé, sans ce genre de clichés qui les poursuivent.

Les cœurs inséparables ( Anciennement My heart beats for you...)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant