Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 2

Son rire se prolongea une bonne minute en la laissant rouge de confusion puis enfin, il s'arrêta.

Bizarrement, Maisie aurait préféré qu'il continu à rire.

Il s'avança encore plus près et elle se rendit compte trop tard qu'elle touchait le mur, prisonnière.

Il posa alors son bras avec nonchalance sur le mur et darda un regard sur elle empreint de mystère.

- Et vous êtes ? Demanda-t-il avec sensualité qui la déstabilisa complètement.

- Maisie Braxton.

Il leva un sourcil et un énième sourire dansa sur ses lèvres.

- Et vous êtes ? Un détective privé ? Pouffa l'homme en baissant son regard de fauve sur sa bouche.

Maisie sentit son air lui manquer.

- Je...suis la...je faisais un stage au palais pour...couturière. Bredouilla-t-elle en évitant soigneusement son regard.

Il se redressa pour croiser ses bras.

Elle rougit instantanément.

- Ainsi ma mère est si désemparée qu'elle m'envoie sa couturière ? Railla-t-il un sourire amusé au bord des lèvres.

Maisie fit de son mieux pour reprendre possession de toutes ses capacités.

Que pouvait-elle bien répondre à ça ?

Que son père étant malade ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps pour avoir le matériel nécessaire afin de se déplacer à sa guise dans sa maison ?

Non ! Il la prendrait en pitié.

- Votre royaume est sur le point de sombrer. Il est temps pour vous de revenir afin d'assurer...

Il s'en alla. En la laissant plantée là.

Au lieu d'emprunter l'ascenseur, il monta les marches avec une nonchalance qui le rendait sensuel et sauvage.

Si sauvage qu'elle rata la première marche en essayant de le rattraper.

- Je vous en prie ! Écoutez au moins ce que j'ai à vous dire.

- Ma mère a eu ce qu'elle voulait il y a des années. Cette affaire ne me concerne en rien. Dit-il catégoriquement.

- Votre mère n'est quasiment plus rien au royaume. Rétorqua-t-elle en lui courant après. Le pays vous implore de revenir monsieur ! Toute suite ! S'écria-t-elle d'une voix ferme.

Il éclata de rire en s'arrêtant devant une porte.

Son regard animal se posa sur elle comme s'il allait la dévorer. Maisie s'approcha tout de même dans l'espoir qu'il change d'avis.

- Vous savez ce qui me fais rire mademoiselle Braxton ? C'est de vous voir vous et non Raoul ou bien un autre conseiller.

Il fit la moue.

- Ne me dites pas qu'ils sont tous partis ?

- Bien sûr que non ! Mais ils ont besoin de vous !

Maisie fut décontenancée par son indifférence totale à la situation.

- Ils n'ont pas besoin de moi, ils se sont très bien débrouillés jusqu'ici alors...

- Jusque ici ? Répéta Maisie en sentant la situation lui échapper. Est-ce que vous lisez au moins la presse ?

Il fit mine de réfléchir en pinçant ses lèvres.