Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 34

Lorsqu'il entendit les coups retentir derrière la porte, Jabbar se leva en grognant et savait pertinemment qui se trouvait derrière la porte.

Jabbar ouvrit la porte sans la moindre envie de confronter son visiteur qui l'avait enfin retrouver.

Raphael le toisa avec mécontentement.

- Ah Oman hein ?

Jabbar laissa la porte ouverte sans inviter Raphaël à entrer.

- Ce n'est pas toi qui m'a dit de ne pas culpabiliser quand mon fils est mort noyé par la faute de mon ex ? Gronda Raphaël en claquant la porte du sordide appartement.

- Et c'était vrai ! Grogna-t-il sans se retourner. Sauf que moi, je suis coupable.

Il se laissa retomber sur le fauteuil dans le recoin sombre et se sentait chaque jour un peu plus vidé.

- Heureusement que Zola à eu assez de mémoire pour se rappeler que tu allais en Bosnie en temps de crises !

Les commissures de ses lèvres se retrouvèrent en une grimace de rage et de désespoir mêlés.

- Maisie est mieux sans moi et en sécurité. Murmura-t-il sombrement.

Jabbar avait fait le choix de quitter le Kadar pour laisser une chance à Maisie de se reconstruire. Il n'avait pas pu supporter plus longtemps son regard marqué par l'accident. Cette façon qu'elle avait de le regarder avec une certaine crainte dans les yeux. Il regrettait chaque jour d'avoir laissé les choses durer entre eux.

Il s'était fait piéger par un sentiment qu'il ne connaissait pas.

Et aujourd'hui, il en payait le prix.

- Maisie sera mieux sans moi. Reprit-il en terminant son verre. Elle mérite mieux.

- Alors ça je te le fais pas dire ! Affirma Raphaël en lui jetant un regard accusateur. Parce qu'il s'est passé beaucoup de chose en ton absence figure-toi ! Trois semaines c'est long.

Jabbar serra les dents en confrontant enfin son ami du regard.

- Figure-toi que Maisie est tombée de cheval. Lâcha-t-il si vite que Jabbar cilla en sentant ses veines se glacer.

- Elle a emprunté l'un de tes chevaux et a pris l'étalon noir. Il s'est cabré.

Jabbar crut mourir à l'idée qu'elle soit...

- Et la bonne nouvelle c'est qu'elle s'est réveillée en murmurant ton prénom.

Depuis longtemps, Jabbar n'avait pas sentit son cœur battre aussi fort.

- Elle criait joyeusement qu'elle se souvenait à présent. Reprit-il plus fort en marchant devant lui. Elle te cherchait partout Jabbar !

- Depuis quand ? Parvint-il à demander en dévisageant le sol.

- Assez longtemps pour que Raoul tente de te joindre et remarque que tu lui avais mentis sur ton voyage.

Il se leva d'un bon en passant une main rageuse dans ses cheveux.

- Maisie t'a attendu des jours et a fini par tirer la conclusion que tu l'avais oublié dans les bras d'une autre et que votre relation n'était qu'un mensonge, qu'elle n'était pas assez forte pour que tu attendes qu'elle retrouve ses souvenirs.

Jabbar tenta vainement d'assimiler ce qu'il lui disait mais ses tempes lui faisaient atrocement mal.

- Et la mauvaise nouvelle c'est qu'elle est partie du Kadar. Et que personne ne parvient à la retrouver.