Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 16

  - Pourquoi refuses-tu de te laisser aller Maisie ? Demanda Lima après qu'elle eût fini son récit.

- Plusieurs raisons m'y oblige Lima ! Ne te paraît-il pas dangereux ? Capable de briser le rêve d'une femme en un claquement de doigt ?

- Tu ne le connais pas Maisie comment peux-tu le juger ? Contesta Lima d'une voix curieusement maternelle.

- Je l'ai vu en Russie, dès l'instant où j'ai posé mon regard sur lui j'ai compris qu'il était un don Juan.

- Parfois les hommes sont une énigme, je comprend ton ressenti Maisie. Mais quand un homme tel que Jabbar Al Kaban impose son intérêt sur toi, il serait dommage de passer à côté de ta chance hum ?

Le regard sombre du cheikh passa dans son esprit.

- Je manque d'expérience, je veux me préserver, attendre de tomber réellement amoureux, je ne veux pas souffrir. Objecta Maisie en se levant de son lit pour aller à la fenêtre.

- Je ne veux pas être une simple distraction pour un homme qui à l'allure d'un barbare.

Lima la rejoignit et posa ses mains tendrement sur ses épaules.

- Un barbare très charmant. Ajouta Lima d'une voix taquine.

Maisie ne put s'empêcher d'émettre un rire.

- Est-ce que je t'ai dit qu'il était arrogant ?

Lima rit à son tour et l'entoura de ses bras comme une mère. Cette sensation lui réchauffa le cœur.

- Au moins deux fois !

Maisie ferma les yeux en soupirant.

- Il fait tourner la tête de toutes les femmes Maisie ! Et pourtant c'est toi qui suscite son intérêt alors laisse le destin te guider. Insista Lima en lui embrassant la joue.

De nouveau seule, Maisie se retrouvait face à un dilemme de taille.

Fuir l'homme ou l'affronter.

Elle se pinça les lèvres et se dirigea vers sa commode, là où était rangé ses outils à couture.

À côté, elle glissa sa main sur la robe qu'elle s'était confectionnée avec l'imagination d'une jeune femme pleine d'espoir.

Elle inspira profondément et la sortie de la commode.

C'était peut-être l'occasion de la sortir songea-t-elle en la lissant.

- Après tout c'est juste du travail. Chuchota-t-elle en se regardant dans le miroir.

Jabbar ferma les yeux en serrant le volant d'une main tremblante. Savoir que sa mère était hors d'état de nuire lui donna le sentiment d'avoir au moins accompli quelque chose de bien aujourd'hui. Au milieu du désert le calme était à la fois apaisant et dangereux. Il s'arrêta à mi-chemin du palais et contempla les dunes. Cette horizon d'apparence calme lui rappelait à quel point elle était infectée de pièges. Il se souvenait de ses escapades avec son père, ces moments de complicités uniques.

Depuis son retour, il n'avait pas eu encore le temps de fouler de nouveau.

Ses pensées furent coupé par un bruit de moteur assourdissant. Une camionnette le dépassa à l'allure d'une tortue et enfin un sourire s'esquissa sur sa bouche.

Jabbar reprit le chemin en suivant la camionnette et roula des yeux devant l'allure lente que sa belle rouquine adoptait.

Elle s'arrêta soudain au milieu de la route en l'obligeant à s'arrêter. Elle semblait avoir calé et sa camionnette avait visiblement un petit problème technique. Sur le moment, Jabbar trouva la situation très amusante. Puis la chaleur du désert le rappela à l'ordre. Il descendit de sa voiture et l'entendit pester contre sa camionnette.