Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 15

Bonsoir,

J'espère que vous allez toutes bien ?

Veuillez encore m'excuser pour ce retard, je ne suis pas en très grande forme mais heureusement écrire me redonne un peu de bonheur de pouvoir vous le faire partager.

Gros bisous.

Maisie sentit une curieuse sensation de bien-être la saisir jusqu'aux orteils. Elle papillonna des yeux en roulant sur le dos et découvrit avec stupéfaction que le roi était penché juste au-dessus de son visage avec un sourire appréciateur aux lèvres.

- Bonjour princesse, bien dormi ?

Sa voix chaude la ramena à la réalité. Elle se souvenait alors de s'être endormie sur son fauteuil.

- Où suis-je ? Demanda-t-elle en rougissant alors qu'il lui tendait une tasse fumante.

- Dans l'une des chambres du palais. Expliqua le cheikh plus beau que jamais dans son pantalon noir et dans son tee-shirt noir opaque qui épousait les courbes de ses muscles. Hier soir vous vous êtes endormie sur mon fauteuil alors je vous ai conduite dans l'une des chambres du palais pour terminer votre nuit.

Maisie se redressa en constatant qu'elle portait toujours ses vêtements de la veille. Elle se redressa et eut soudain l'impression d'être une vraie princesse.

La chambre était d'une rare beauté. Elle avait l'impression d'être dans une salle de bal. Le lit était confortable et constitué d'un halo de toiles blanches ramenées sur les chevilles en chêne.

- Vous regarder dormir est pour moi l'expérience la plus intéressante de ma vie. Déclara-t-il d'une voix si sérieuse qu'elle s'étrangla.

- Je...pitié vous n'êtes tout de même pas rester...je...

- Oh non rassurez-vous ! Coupa-t-il d'une sourire en coin. Je suis parti au moment où vous gémissiez mon prénom.

Maisie se crut au bord du malaise. Elle écarquilla les yeux en songeant à sauter du lit, ouvrir les fenêtres du balcon et se jeter dans le vide.

- Je plaisante Maisie détendez-vous.

Elle réprima un souffle de soulagement et s'écarta pour mettre de l'espace entre eux.

Malgré ses plaisanteries, Maisie n'oublierait jamais cette nuit qu'elle avait passé à rêver de lui.

Il fallait à toux prix qu'elle apprenne à masquer ses émotions.

- Merci d'avoir pris soin de moi votre altesse.

Elle se leva avec un demi-sourire et se frotta les épaules.

Il se leva à son tour du lit sans le moindre sourire. Maisie lissa sa robe et se passa une main dans ses cheveux ébouriffés. Il la suivait du regard, à l'affût de ses moindres faits et gestes. La situation était si embarrassante qu'elle peinait à trouver ses mots.

- Merci pour le café je...vais y aller maintenant. Bégaya-t-elle en pointant la sortie nerveusement.

- J'étais persuadé que vous alliez me fuir ma Maisie.

Il lui bloqua le passage en attrapant vivement sa main pour l'attirer contre son torse.

- C'est parce que je...dois vraiment y aller. Bafouilla-t-elle l'esprit embrumé par la chaleur de ses doigts contre les siens.

- N'avez-vous jamais du temps pour vous ? Cela vous arrive-t-il de vivre ? Demanda-t-il en s'approchant, comblant l'espace qu'il y avait entre eux.