Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 36

  - Oh mon dieu qui est-ce ? Il me dit quelque chose ! S'exclame Céline à voix basse.

Maisie se retourna et vit la haute silhouette de Jabbar se diriger vers l'accueil.

Il planta son regard dans le sien avant de reporter son attention vers la dame de l'accueil.

- Oh mais c'est le milliardaire ! Le roi ! S'écria Céline sans cacher son excitation.

Maisie se retourna en faisant mine de regarder les brochures alors que son cœur battait à la chamade.

Pourquoi continuait-elle à être stupide !

Elle inspira profondément et se retourna pour se diriger vers l'accueil sans répondre à Céline.

La dame qui lui parlait semblait sous le charme. Au point d'en rougir.

- Qu'est ce que tu fait ? Demanda-t-elle d'une voix tendue.

Il posa sur elle un regard glacial avant de lui répondre.

- Je loue une chambre.

- Tu comptes rester ici ?

Il sortit son portefeuille de sa poche intérieure.

- Évidemment, tu crois que je vais repartir sans toi ? Répondit-il d'une voix étrangement calme.

Maisie avait l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds.

- Les chambres sont petites ici ! Dit-elle en espérant le convaincre d'abandonner cette idée.

Il laissa tomber quelques billets sur le comptoir et jeta son sac sur son épaule en plantant un regard déterminé dans le sien.

- J'ai passé trois semaines en Bosnie dans un apparemment miteux. Ce n'est pas ça qui va m'arrêter habibti.

Il la bouscula légèrement en passant devant elle et la laissa plantée devant l'accueil pour suivre la réceptionniste.

Tous le regardèrent à son passage lorsqu'il foula le hall d'une démarche déterminée.

Maisie posa une main protectrice à travers son manteau et regarda tout autour d'elle. Les regards des clients étaient maintenant portés sur elle. Gênée, elle pressa le pas vers les escaliers sous le regard interrogateur de Céline.

De toute évidence Jabbar avait eu le temps d'exiger une chambre juste à côté de la sienne. Après que la réceptionniste eut terminé ses galipettes devant lui, Maisie retira son manteau et le balourda dans sa chambre en face de la sienne avant de rentrer en trombe dans sa chambre.

Sans frapper.

Au même moment, il retira son tee-shirt d'un geste qui n'avait rien de sensuel mais plutôt sauvage.

Elle recula contre le mur en sursautant. Pas parce qu'il lui avait fait peur mais parce qu'elle avait l'impression de redécouvrir son corps puissant.

Visiblement peu habitué à ce que l'on conteste ses ordres, l'homme paraissait hors de lui. Mais quand il baissa son regard sur son ventre naissant, se visage se peignit d'une expression qu'elle ne connaissait pas.

- Bon sang ! Depuis quand tu es enceinte ? S'interrogea ce dernier en venant jusqu'à elle.

- Un mois et trois semaines.

L'esprit en tumulte, Maisie n'eut pas le temps de se dégager qu'il posa sa main sur son ventre, comme s'il voulait s'emparer de sa rondeur.

Grisée malgré elle, de sa main posée sur son ventre elle se pinça la lèvre et réprima un hoquet.