Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 35

Maisie se retourna d'un bloc et crut défaillir. Il était là, lui qui l'avait abandonné, celui qui lui avait faire croire qu'elle était en sécurité.

Un tourbillon d'émotions se rependit en elle alors que la lumière blanche nimbait sur son regard sévèrement ciselés.

Au milieu de cette tempêtes d'émotions contradictoires, Maisie recula farouchement sans le quitter des yeux alors que cinq bons mètres les séparés.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Lâcha-t-elle froidement.

Il la quitta du regard pour fusiller Aron du regard.

Ce dernier quitta les écuries en prenant un air faussement détendu. Mais en réalité, Jabbar savait y faire pour terrifier quiconque osait le défier.

En dépit de toute la haine qu'elle ressentait, Maisie ne put ralentir ses battements de cœur.

- Maisie je...

- Non pitié ! Je ne veux pas entendre tes explications !

- Il va pourtant falloir que tu les écoutes. Répliqua-t-il vivement.

Pourvu qu'il ne s'approche pas pensa Maisie en retournant dans le box.

Comment pouvait-il se donner le droit de revenir !

- Comment tu m'as retrouvé ?

Il combla l'énorme espace qu'il y avait entre eux avant de répondre :

- Je suis d'abord devenu fou puis ensuite j'ai ordonné que tous le personnels de l'aéroport soit interrogé. Ensuite ils ont fini par trouver quel vol tu avais pris. J'ai fait retracer ton parcours dans le taxi qui ta emporté jusqu'au bus qui menait au Colorado.

Devant leur proximité presque terrifiante, Maisie sentit son ventre se nouer. Son regard n'avait pas changé. Toujours aussi féroce que dans ses récents souvenirs.

- Et tout ses efforts pour moi ou pour le bébé ? Demanda-t-elle d'une voix vibrante de colère.

Il éclat métallique se forma dans ses yeux.

- Comment oses-tu me dire ça ! Siffla-t-il entre ses dents serrées.

Maisie lâcha la fourche qui tomba lourdement au sol et s'éloigna pour entrer dans le box.

- J'ose comme tu oses Jabbar. S'écria-t-elle froidement en mettant derrière boxter.

Seigneur ! Il fallait à tout prix qu'il reste où il était.

- Je voulais te protéger de moi Maisie.

Le cœur en miette, Maisie trouva la force de pousser un rire amer.

- Me protéger ? Tu m'as abandonné ! Tu m'as laissé seule ! Comment...

Elle s'interrompit en portant ses mains à sa tête.

- Je pensais que si je partais, tu aurais plus de chance de retrouver la mémoire.

- C'est vraiment très gentil de ta part. Murmura-t-elle avec amertume.

Maisie se retourna et se mit à trier la paille nerveusement.

- Et aujourd'hui, tu es là pourquoi ? Demanda-t-elle sèchement. Parce que maintenant que je suis enceinte tu penses pouvoir avoir des droits sur moi ? Détrompe-toi Jabbar.

Il lui agrippa la bras pour qu'elle se retourne. Ce premier contact venait de la brûler intérieurement, contre sa volonté d'ignorer ce frisson qui la parcourait à chaque qu'il la touchait.