Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 27

Bonsoir,

Je suis navré pour ce petit retard, inutile de vous dire pourquoi :(

J'espère que vous allez toutes très bien. Merci pour vos messages de soutiens. Je vous adore.

Gros bisous.

- Tu me déconcentres ! Protesta Maisie en coupant la ponceuse.

Jabbar leva les mains en l'air en faisant mine de ne pas comprendre.

Mais en réalité, il savait exactement de quoi elle l'accusait. Depuis deux heures, il faisait preuve de toute la volonté qu'il avait pour ne pas sauter de ce tabouret et de la prendre là, dans le magasin. De lui faire l'amour comme elle le méritait.

Elle lui jeta un regard à la dérobée et de ses mains fines et délicates, prit le temps de fignoler les derniers détails.

Cette femme savait tout faire. Elle avait des dons incroyables et Jabbar se mit à lui chercher un défaut.

Une tête de mule, voilà son défaut.

Et il adorait ça.

Il ne s'ennuyait pas avec elle.

Il sourit derrière son dos, mais ce sourire retomba lorsqu'il vit sur le comptoir une lettre de couleur rouge avec un ruban.

Discrètement il s'en saisit et un rictus de colère se forma sur ses lèvres en y découvrant le contenu.

- Encore une demande en mariage ? Questionna-t-il sur un ton sec.

Elle se retourna brièvement.

- Oh...soupira-t-elle en reportant son attention sur sa finition. Ne fais pas attention à ça, c'est juste...pour s'amuser je pense.

Jabbar se redressa en se levant, le regard assombri.

- Ce n'est pas pour s'amuser Maisie !

Elle sursauta légèrement et se retourna d'un bloc en le dévisageant.

- Combien tu en reçois exactement ? Demanda-t-il d'une voix forte.

- Ma parole tu es jaloux ! S'écria la jeune femme sans lâcher son regard.

Jaloux ? Comment ne pourrait-il pas l'être ?

- Suffisamment pour en avoir assez que tout le monde en parle dans la vielle ville ! Asséna Jabbar en écrasant la lettre dans son poings fermé. On dirait qu'ils te prennent tous pour un morceau de viande !

Maisie en resta bouche bée.

Il se mit à déambuler dans le magasin en lâchant une phrase en arabe qu'elle tenta en vain de comprendre.

D'un côté il avait raison. Maisie avait la désagréable sensation d'être un morceau de viande que l'on se partageait entre charognards. Mais elle n'y était pour rien !

- Je n'y suis pour rien Jabbar.

- Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il s'acharne tous à te vouloir. Gronda-t-il en s'arrêtant de marcher.

Maisie se détourna pour cacher la colère qui montait en elle.

Comment osait-il dire ça ! Par arrogance ? Par fierté ?

- Je dois sûrement avoir quelque chose de spécial. Rétorqua Maisie en relevant fièrement le menton.

Il lui saisit le bras pour l'obliger à se retourner. Elle ne cilla pas, même si son cœur résonnait partout dans son corps tant son regard était féroce.