Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 38

Une semaine suivant la tempête, Jabbar l'avait ramené au Kadar, dans le palais. Sur le tarmac, Maisie n'oublierait jamais la horde de journalistes qui à leur descente de l'avion les avaient assaillis de questions.

Jabbar l'avait protégé comme il lui avait promis mais elle savait qu'il ne pourrait pas indéfiniment esquiver les questions que le peuple se posait.

Il voulait se faire pardonner et y mettait les moyens.

Sauf qu'aujourd'hui, il perdait pieds.

Maisie décida qu'il était grand temps de lui dire.

- Jabbar ?

- Oui ?

- Combien de médecin as-tu appelé ?

Il lui versa un verre de jus de fruits frais et lui tendit.

- Sept.

Elle écarquilla les yeux.

- Sept ! Tu ne trouves pas ça exagéré ?

- Non, dit-il en haussant les épaules. Et le dernier arrive dans moins de quinze minutes.

- Jabbar tu es tombé sur la tête ? Un médecin était largement suffisant !

Il semblait déterminée et lui fit comprendre d'un regard.

- C'est la que tu te trompes Maisie. Rétorqua-t-il sur un ton calme. Sur les sept, six avaient un avis différent. L'un d'eux n'a même pas prit la peine de te faire une échographie. Alors nous allons attendre l'avis du dernier.

Maisie roula des yeux.

- J'ai l'impression d'être un sujet pour une expérience scientifique ! Fit-elle remarquer en lui jetant un regard accusateur.

- Moi je te trouve absolument délicieuse dans cette blouse et tu serras bientôt " mon " expérience scientifique.

Elle rougit violemment.

Tout en secouant son doigt vers elle, il s'installa sur le lit.

- Dois-je te rappeler que lundi dernier nous étions au cœur d'une tempête parce que tu as voulu me tenir tête ?

Cette fois-ci elle rougit d'embarras.

- Est-ce que c'est utile de te rappeler que nous avons dû presque nager au milieu d'une prairie pour être évacués le lendemain ? Parce que la digue avait cédé ? Et que trois heures plus tard on m'a appelé pour me dire qu'on avait retrouvé ma Mercedes encastrée dans un supermarché ?

Maisie étira son plus beau sourire en tirant sur sa blouse.

- Et est-ce que tu savais qu'on avait retrouvé un ours dans le même supermarché ? En train de...

- Maisie...murmura-t-il en secouant de la tête désespérément.

Elle fit la moue.

- Tu as eu ton moment de rébellion maintenant c'est à mon tour. Conclut-il en embrassant son front. Je veux découvrir ce qu'il se passe là-dedans. Ajouta-il en caressant son ventre.

- Mais que veux-tu qui ce passe ? Demanda-t-elle lessivée par sa détermination. Il y a seulement un bébé qui pousse ! Et si jamais c'est un petit garçon je prie le seigneur pour qu'il est tout sauf ton petit supérieur qui...me....perturbe.

Maisie bafouilla les derniers mots devant son regard faussement sérieux.

- Mon petit air supérieur ? Répéta-t-il en poussant un soupir. Et bien moi je vais prier pour qu'il n'est pas ton sale caractère.