Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 32

Le silence qui suivit sa demande était accompagné par le regard réprobateur du cheikh.

D'un coup de menton, il congédia Raoul non sans lui tapoter l'épaule gentiment.

Lorsqu'il quitta le couloir, Maisie ne bougea pas dans l'attente qu'il ouvre la discussion.

- Tu devrais être dans ton lit.

Ce n'est pas exactement ce qu'elle espérait entendre. Surtout pas avec ce ton sec et réprobateur.

Il s'avança de quelques pas, mains dans les poches et la contempla avec un regard impassible.

- Il y a bien une chose que tu n'as pas oublié c'est de me désobéir. Ajouta-t-il plus doucement.

Figée, Maisie balbutia quelques mots indistincts et tenta d'éclaircir.

- Je voulais vous parler.

- Alors parlons.

Il ouvrit la porte sur sa gauche sans la quitter du regard.

Après avoir reprit sa respiration, Maisie avança jusqu'à la porte et entra prudemment en remettant une mèche derrière son oreille.

La chaleur de son corps viril était à quelques centimètres du sien. Inutile de se retourner pour savoir qu'il venait de refermer la porte et qu'il attendait qu'elle daigne prendre place.

Alors elle s'installa sur l'une des chaises en respirant profondément.

- Depuis quand sommes-nous des...

Maisie ne termina pas sa phrase lorsqu'il s'installa dans son fauteuil.

Il était d'une telle beauté.

Chaque trait de son visage dénotait une fort personnalité.

- Des amants ? Termina-t-il à sa place.

- Oui.

- Presque un mois.

Elle nota dans sa voix cette intonation triste tranchait avec la dureté de sa voix.

Comme happée, Maisie se surprit à le dévisager de même qu'il en faisait.

- Et...nous avons...vous...bredouilla-t-elle.

Cette fois-ci son regard évoquait une brusque nervosité.

- Nous avons fait l'amour, tu m'as donné ta virginité sur mon yatch qui nous ramenés au Kadar.

Maisie sentit son sang lui monter à la tête. Mais ne put s'empêcher de se dire, que si elle lui avait donné la chose la plus importante à laquelle elle tenait, c'est qu'elle avait réfléchit avant de se lancer dans l'inconnu.

Jamais elle n'aurait été si loin avec un homme si quelque chose de fort ne s'était pas violemment introduite en elle.

- Tu ne m'as rien dit ce soir-là. Ajouta-t-il en se passant une main nerveuse dans les cheveux. Si j'avais su je...

- Je suis ici pour que vous m'aidiez. Coupa-t-elle en se raclant la gorge. Pas pour changer le court des choses ou bien même entendre des excuses. Sinon j'aurai l'impression que vous regrettez.

Il plongea son regard dans le sien.

- Je ne regretterais jamais Maisie.

Curieusement soulagé que leur histoire ne soit pas une accumulation de regrets elle esquissa un faible sourire qui se mua en une grimace imperceptible.