Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 14

À sa plus grande surprise, le dîner se passait à merveille. Maisie s'était même surprise à sourire à plusieurs reprises. Mais elle demeurait tout de même sur ses gardes. Surtout quand ce dernier se leva avec la grâce d'un félin pour venir s'asseoir près d'elle.

- Je crois qu'il est temps que je rentre mon père va s'inquiéter et...

- Non, il ne va pas s'inquiéter. Coupa-t-il d'une voix mystérieuse.

- Si.

- Non, puisqu'il est en compagnie d'une belle femme au moment même où nous parlons.

Elle cilla.

Comment pouvait-il le savoir ?

- Et je peux savoir comment vous le savez.

Il haussa négligemment des épaules avec un sourire de satisfaction.

- J'ai mes sources.

Maisie serra les dents. Évidemment qu'il avait des sources !

- Quoi qu'il en soit je dois partir. Dit-elle en se levant. Merci pour ce merveilleux dîner et...

Maisie s'interrompit quand il se leva lentement sans la quitter du regard. Visiblement furieux et la considéra de toute sa hauteur.

- Assise tout de suite !

Maisie retomba mollement sur la chaise avec la désagréable sensation d'être grondée par son père.

- Plus vous me fuyez plus rendez les choses à la fois intéressantes et exaspérantes. Murmura-t-il en contournant sa chaise pour se placer derrière.

- Je ne vous fuis pas je suis fatiguée !

Sa proximité la rendit nerveuse. En jetant un coup d'œil à la dérobée derrière elle, Maisie aperçut ses doigts écrasés sur le dossier de la chaise.

- Je n'ai pas l'habitude que l'on me résiste. Confia-t-il d'une voix étrange.

Ainsi il était on ne peut plus sérieux !

Il la désirait ! Et ne cherchait même plus à s'en cacher !

- Ah oui ? Parvint-elle en essayant de recouvrer son calme.

- Sans vouloir paraître plus arrogant que je ne le suis déjà, oui, les femmes me tombent dans les bras en général. Je n'ai pas besoin de courir après.

- Donc vous admettez que vous désirez uniquement me mettre dans votre lit ? Répliqua Maisie en se levant pour lui faire face.

Il arborait un sourire dévastateur.

- Qui a dit que je vous veux dans mon lit ? Hum ? Je n'ai pas le souvenir d'avoir dit ça ?

- Oh je vous en prie ! Ne me prenez pas pour une idiote ! Pour quel autre motif voudriez-vous me garder ici ! S'emporta-t-elle les joues rouges de colère.

- Il y en a des tas figurez-vous Maisie. J'aime votre compagnie alors pourquoi ne pas profiter de la nuit étoilé pour discuter encore un peu.

Méfiante, irrésistiblement attirée, Maisie se pencha pour regarder le balcon.

- Juste une discussion ? Rien d'autre ?

- Rien qu'une discussion. Affirma-t-il en tendant son bras vers le balcon.

Maisie peinait à le croire. Mais la tentation d'approcher le balcon du salon privé était trop forte.

- Très bien ! Acquiesça Maisie en un soupir exagéré. Allons voir la voûte étoilée !