Envoûtée par le cheikh : Tome 4 ( Russian Mafia )

Chapitre 30

Bonsoir,

J'espère que vous allez bien.

Je vois que vous êtes un peu chamboulées par le chapitre précédent...

Rassurez-vous le saut dans le temps est voulu. Vous aurez un flashback bientôt pour vous racontez les événements de l'accident.

Gros bisous à toutes !

Le lendemain, Maisie dut supporter un voyage en hélicoptère, puis une foule de serviteurs qui se hâtaient pour préparer sa chambre. Le dernier souvenir qu'elle gardait de ce royaume perdu au milieu du désert était d'avoir raccourcie la robe de Fatima. Celle qui avait tenté de la tuer sans qu'elle ne parvienne à comprendre pourquoi.

- Laissez-moi faire. Ordonna le roi d'une voix tendue à l'extrême.

Elle retint son souffle et se crispa entièrement lorsqu'il la souleva dans ses bras.

Sa peau fragile par ses côtes abîmées rencontra le corps chaud de l'homme au regard impénétrable. Maisie ferma les yeux pour essayer d'accrocher un souvenir quelconque mais rien ne se passa. Frustrée et en colère que son esprit l'ait abonné, elle sentit une larme se loger au creux de sa paupière.

Elle se risqua de croiser son regard.

Son visage imposant se tourna vers elle. Maisie réprima un hoquet et le dévisagea encore et encore sans prendre en compte la douleur de sa tête.

- Vous serez bien ici. Murmura-t-il en la déposant sur le lit.

Il ramena tous les oreillers qui entouraient le lit et en plaça quelques uns derrière son dos pour la surélever. Leurs mains rentrèrent en contact. Maisie s'écarta légèrement et créa un embarrassant moment entre eux.

- Mon père ?

- Il arrive dans l'après-midi. Murmura-t-il en se levant. Je vous laisse vous reposer.

Il quitta la chambre en claquant la porte. Maisie sentit une curieuse douleur lui enserrer la poitrine. Halima se glissa près d'elle.

- Allons ne pleurez pas mademoiselle.

Elle essuya la larme qui perlait sur sa joue et inspira profondément jusqu'à s'en faire mal au thorax.

- Je n'arrive pas à me souvenirs, je...

- Ça va revenir mademoiselle, peu à peu. Rassura Halima en lui prenant la main.

Maisie perdait espoir.

- Je vais vous laissez vous reposer. Je reviendrais plus tard.

Elle acquiesça et tourna la tête vers la grande et belle fenêtre qui donnait sur les jardins. Quand la porte se referma sur Halima, Maisie ferma les yeux en essayant de profiter du calme pour capter un souvenir. Elle peinait tant à croire qu'elle avait retrouvé le roi en Russie et que Fatima l'avait piégé. Et surtout, elle avait du mal à croire qu'elle entretenait une liaison avec le roi du Kadar.

Impossible.

Une bouffée d'angoisse la submergea.

Elle ferma les yeux en suppliant le sommeil de venir la chercher pour ne plus réfléchir.

- Comment va-t-elle ?

Jabbar propulsa les derniers examens qu'elle avait passé avant de sortir d'un mouvement rageur et ferma le poing contre sa bouche avant de répondre :

- Elle ne souvient toujours pas de moi.

Raphaël soupira bruyamment à l'autre bout du fil.

- Tu veux que l'on vienne ?