CHAPITRE VINGT-HUIT

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Choisir une musique simplement pour les paroles. Fait.

N'oubliez pas que LES COMMENTAIRES SONT IMPORTANTS. Si j'estime que je n'ai pas assez de commentaires, je n'écrirai pas la suite.

Je vous laisse. On se retrouve à la fin.


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Accroupie près de Guildarts, le dernier blessé qu'elle n'a pas encore soigné, la fillette lui pose deux doigts dans le cou pour prendre son pouls, le visage neutre mais pourtant incrédule face à la situation. Guildarts, qu'elle connaît pour être un excellent combattant, git, immobile sur le sol, évanoui à tout le moins. Elle a du mal à le croire, quand bien même il se trouve inconscient devant elle.

Après avoir contrôlé son pouls, l'enfant ferme les yeux et inspire profondément, se concentrant sur sa magie. Aussitôt, une lumière jaillit du bout de son index, et illumine le cou du blessé d'une lumière dorée. Puis, au bout de quelques secondes, elle stoppe sa pression, retire doucement ses doigts et la lumière disparaît.

- Guildarts ? Tu m'entends, maintenant ? demande-t-elle.

La voix aiguë aux accents criards de la fillette semble, pendant un moment, parvenir de très loin à Guildarts. Il ouvre finalement les paupières et les fait cligner. D'un air hébété, et d'une voix grave, plongeant son regard dans les yeux bruns de l'enfant, il prononce :

- Wendy ?

- Oui, c'est moi : votre sauveuse du jour, dit-elle d'un ton un peu plus léger pour détendre l'atmosphère comme pour se détendre elle-même. Elle reprend ensuite son sérieux : Comment tu te sens ?

Encore hébété par son évanouissement, il n'a pas la force de décrire son état en long, en large, et en travers. Il se contente donc de lâcher pour seule réponse :

- Complètement crevé, et à la fois très heureux de te voir ici.

Son regard prend une expression soulagée alors qu'elle aide le trentenaire à se redresser.

- Doucement... souffle-t-elle. Tu as perdu connaissance à cause de ton combat.

« Sans blagues... Merci de me le dire, je m'en étais pas rendu compte. »  Le sarcasme vient aux lèvres de Guildarts. Mais face à l'inquiétude de la petite, il s'abstient de le lancer. Prévenante, elle s'assure qu'il tient bien sur ses jambes avant de le lâcher. Mais elle reste tout de même à ses côtés, redoutant de voir son ami s'écrouler à nouveau.

- C'est terminé ? demande-t-il une fois debout en regardant tout autour de lui. Freed, accroupi avec Max près de Léon et Natsu, a le regard tourné vers Guildarts. Un sourire rassuré orne ses lèvres quelques instants avant qu'il ne se retourne vers Léon. Guildarts commence alors à marcher vers ses compagnons d'un pas assez lent. 

- Oui. J'ai pu arrêté ce chaos juste à temps, en arrivant, explique-t-elle en s'avançant à son tour au même rythme que Guildarts. Et je me suis occupée de soigner les blessures des autres.

Il fronce les sourcils, se demandant pourquoi « les autres » avaient besoin d'être soignés. D'après ses souvenirs, c'est pourtant le seul à avoir été blessé durant ce combat. Mais une autre question lui brûle les lèvres.

- La gamine est morte, donc ? demande-t-il en imaginant la réponse de Wendy.

- La gamine ? répète-t-elle, ne comprenant d'abord pas son allusion. Ah ! s'exclame-t-elle après un rapide laps de temps, lorsqu'elle la comprend. Elle se hâte ensuite d'ajouter :  Je ne crois pas. Je suis intervenue au moment où cet esprit allait prendre totalement possession de son corps, donc, je ne peux pas être sûre à cent pour cent. Une chose est sûre : son pouls bat encore. Une âme est donc encore présente dans ce corps, mais laquelle, je ne sais pas... On doit attendre qu'elle se réveille pour avoir la réponse à cette question...

L'étoile brûlante.Where stories live. Discover now