Délicate attraction -H.S-

19

Chapitre 19 :

Je me réveil quand j'entends la porte de la suite se refermer. J'ouvre les yeux et je vois Harry déposer un plateau avec un sachet blanc sur la table. Vêtu de mon peignoir je le rejoins et l'embrasse tout en m'assaillant à coté de lui. Ses yeux sont diriger vers le journal et je prend le petit sachet blanc qui vient de la pharmacie.

« Qu'est ce que c'est ? » dis je en fronçant les sourcils.

« Une pilule du lendemain, nous n'avons pas utilisé de préservatif hier, et ce n'est pas le moment pour un enfant. » dit il sans lâcher son journal des yeux. « Tu devrais prendre rendez vous chez une gynécologue. »

« Je te demande pardon ? »

« La pilule ce n'est pas si efficace, tu pourrais envisager autre chose. »

« Et qu'est ce qui te dit que je prend la pilule ? » dis je en croisant les bras alors qu'il relève la tête.

« Tu ne la prend pas ? » dit il en fronçant les sourcils.

« Non, aucune ne me convient, j'ai un autre traitement qui est cent pour cent efficace si tu veux savoir. Je n'ai pas besoin de ta pilule du lendemain. »

Je jette le sachet sur la table et je vais prendre des affaires dans mon sac avant de m'enfermer dans la salle de bain. Pour qui se prend il à vouloir me dire qu'elle genre de contraceptif je dois prendre. Son attention pour la pilule du lendemain est gentille, c'est vrai que ce n'est pas le moment pour un enfant, mais il aurait pu m'en parler.

Je me prépare et me maquille avant de ressortir de la salle de bain pour voir Harry assit sur le lit en face de la porte de la salle de bain. Je soupire et passe devant lui pour ranger mes affaires dans mon sac. Il vient derrière moi et pose ses mains sur mes hanches.

« Charlie, ne réagit pas comme ça. » dit il en déposant un baiser sur mon épaule.

« Comment veux tu que je réagisse alors ? » dis je en me retournant. « Je sais ce que je fais, et j'aurais préféré que tu m'en parles avant de dépenser ton argent dans des stupidité. »

« Ce n'est pas une stupidité. C'est une précaution. »

« Précaution dont je n'ai pas besoin. » Je soupire et prend ma tête entre mes mains. « La prochaine fois, demande moi avant de prendre les décisions à ma place. » je me calme parce que je ne veux pas me disputer avec lui.

Il hoche la tête et embrasse mon front. Je passe mes bras dans son dos et me colle à lui pendant que son téléphone commence à sonner. Il soupire et s'éloigne de moi  pour décrocher et très vite je l'entend prendre son ton de voix qu'il prend avec ses employés.

« J'avais pourtant était clair ! Quand je rentre à New York je veux se dossier sur mon bureau ! » il fait une pause. « J'en ai rien à foutre que vous ne l'ayez pas fini à temps, vous restez tard, vous travaillez jusqu'à pas d'heure, ce n'est pas mon problème. Jeudi matin, à neuf heures. Si il n'y est pas, ce n'est pas la peine de revenir. » il raccroche et jette son téléphone dans le canapé près de lui.

« Est ce que ça va ? »

« Tous des incompétents ! Londres, Seattle et maintenant New York ! Ils ne savent rien faire seul, ils ont toujours besoin de quelqu'un pour leur dicter quoi faire, je pars deux jours et c'est déjà le chaos, si tu avais vu les appels que j'avais à Londres tu- »

Je le coupe en l'embrassant, il soupire et enroule ses bras autour de ma taille pour approfondir le baiser. Je pose mes mains sur ses joues et retire mes lèvres des siennes en souriant.

« Ne t'énerve pas avec ça, tu as un rendez vous important dans moins d'une demie heure, tu ne dois être énervé pour ce qu'il se passe à New York, tu dois te concentrer sur Seattle. » dis je en caressant sa joue. « A quelle heure tu seras de retour ? »