Chapitre 48

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Je me réveille avec des courbatures dans tous mes membres. Je n'ai pas bougé de la nuit, et je ressens le manque d'exercice dans mon corps. Moi qui suis toujours hyper active, me voilà ligotée sur une chaise et coincée dans une chambre, sans possibilité de bouger, ne serait-ce que le petit doigt de pied.

Face à moi la porte de la chambre s'ouvre. Les trois mecs d'hier entrent, Jackson est le seul à avoir un bol dans la main. Le gars dont je ne connais toujours pas le nom m'adresse la parole :

— Tu sais que ta disparition fait beaucoup de bruit en bas ? Nikoley est fou d'inquiétude, et il menace de tuer tout le monde s'il ne te retrouve pas.

Il me sourit méchamment et vient se poster devant moi.

— En même temps, je comprends qu'il veuille te retrouver. Ce serait dommage que d'autres gars te touchent, hein ?

Et il me caresse la joue. Je tourne la tête dégoûtée. Pourquoi faut-il toujours que les mecs aient des pensées perverses, quelle que soit la situation ?!

Ma réaction ne lui a apparemment pas plu. Il me saisit le menton en grondant, pour que je sois bien face à lui.

— Écoute moi bien salope, tu n'as aucune chance de t'échapper. Alors comporte-toi bien comme la sale pute que tu es, et on sera gentil avec toi.

Jackson apparaît par-dessus l'épaule du mec et rajoute, un sourire carnassier accroché au visage :

— Mais si tu ne te comportes pas comme on te le demande, tu te doutes qu'on ne va pas bien se montrer sympas avec toi... Et je suis sûr que tu n'aimeras pas ce qu'on te fera !

Il finit sa phrase en appuyant son regard sur mes seins et mon entre-jambe.

Je grogne comme je peux avec le tissu dans ma bouche pour lui montrer que je n'apprécie pas du tout ce qu'il vient de dire.

Jackson déplace une chaise pour pouvoir être assis à côté de moi. Puis il fait un signe de tête à Gwënaël. Ce dernier sort un couteau de sa poche, et s'approche de moi. Même si je ne veux pas montrer ma peur, je ne peux m'empêcher d'avoir un mouvement de recul à la vue de cette arme.

— Écoute-nous sale pute. On va te nourrir, car ce serait trop triste de perdre un aussi joli jouet que toi. Mais au moindre cri on te saigne. C'est compris ?

Je hoche la tête. Ils ne veulent pas me tuer ? Ils vont regretter de m'enlever le bâillon, car je compte bien hurler de toute mes forces.

— Gwën, montre-lui à quoi elle s'expose si le moindre son sort de sa bouche.

Le pote de Jackson s'exécute, et je ressens, en même temps que je vois la lame s'enfoncer dans ma cuisse, une douleur cuisante se répandre dans tout mon corps. Je hurle comme je peux malgré le tissu placé dans ma bouche. Putain, ça fait mal !

Des larmes coulent le long de mes joues, pourquoi dois-je subir ça ? Je ne suis pas très résistante à la douleur ! Je ne vais pas tenir longtemps s'ils continuent comme ça !

— Alors salope, tu vas te taire ?

Je hoche la tête. Je n'ai peut-être pas envie de me laisser faire, mais je veux rester en vie, et je ne suis pas assez conne pour ne pas prendre leurs menaces au sérieux.

Jackson se pose donc à côté de moi avec le bol, et après m'avoir enlevé le bâillon, me nourrit avec une purée qui a un arrière-goût bizarre et désagréable, pour ne pas dire infecte. Les trois mecs se marrent en me voyant manger et grimacer de dégoût.

Dès que le bol est fini, Jackson me remet le tissu dans la bouche, et ils se barrent tous les trois en laissant la lumière allumée cette fois-ci.

Me revoilà seule une nouvelle fois, mais avec la jambe en sang et une douleur aiguë dans tout mon membre antérieur gauche.

L'Union FéminineWhere stories live. Discover now