Passionnée de mode, May quitte la campagne pour s'installer en ville, à Paris. Elle s'imaginait déjà vivre comme dans une série, faire sa touriste et réaliser son rêve... mais elle était loin de s'attendre à rencontrer son premier amour : Ken Samara...
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May Paris - appartement de Adèle
Trois semaines sont passées depuis que j'étais arrivée.
Nous étions maintenant au mois de septembre. Je commençais à stresser car ma rentrée se déroulait déjà demain. Je ne savais pas comment m'habiller. Je ne voulais pas en faire trop ni avoir une tenue trop simple. Devrai-je mettre des pièces fortes car j'entrais dans une école de mode ? Et puis c'était la saison où il fait frais le matin mais chaud en fin d'après-midi. Ça me compliquait encore plus la tâche. Il était minuit passé et je n'arrivais pas à trouver le sommeil, alors j'avais appelé mon meilleur ami pour qu'il m'aide à choisir ma tenue.
- Lucaaaas ! Aide-moi !
- te casse pas la tête, habille-toi normal.
- Non, dis-je en remettant l'écran devant mon visage. Je veux être fraîche !
- t'es fraîche avec n'importe quelle tenue May !
- tu dis ça parce que t'es mon meilleur ami, dis je blasée.
Après de multiples fouilles, je trouvais mon bonheur. C'est bon, je sais comment je vais m'habiller ! J'allai dans la salle de bain, enfilai la tenue et la montrai à mon meilleur ami.
- t'en pense quoi ?
- j'aime bien. En plus t'auras ni trop froid, ni trop chaud dans cette tenue.
- bien vu.
- "bien vu" ?
- désolée je traîne trop avec Moh.
Il roula des yeux. Lucas n'appréciait pas trop mon ami Mohammed alors que je suis sûre qu'ils s'entendraient bien. Mon meilleur ami me disait que c'était un forceur et qu'au fond il voulait juste coucher avec moi... Bien évidemment j'étais tout sauf d'accord avec ça. S'il avait voulu me mettre dans son lit, je pense que ça se saurait tout de suite vu. A son comportement je voyais bien qu'il me considérait comme une amie, voire même comme une sœur.
- Tu vas être fatiguée demain matin, me dit-il.
- Ouais je sais que je vais le regretter, dis-je en haussant des épaules.
Je sais qu'il a raison mais dans tous les cas je n'arriverai jamais à m'endormir étant donné que je stressais pour demain. Il faut savoir qu'à chaque veille de rentrée, j'ai du mal à trouver le sommeil et cette fois-ci c'était deux fois pire. C'était une nouvelle école dans une nouvelle ville avec une nouvelle mentalité donc j'avais peur qu'ils me prennent comme la "ptite campagnarde" cheloue...
- tu stresse trop pour rien May. Je suis sûr que ça va bien se passer ! Et puis s'il y en a un qui te fais chier, tu m'appelle !
Je riais. Ca me faisais rire la façon dont il agissait avec moi, on dirait un père qui rassure sa fille. J'aurai tellement aimé qu'il soit là avec moi, à Paris.
