Passionnée de mode, May quitte la campagne pour s'installer en ville, à Paris. Elle s'imaginait déjà vivre comme dans une série, faire sa touriste et réaliser son rêve... mais elle était loin de s'attendre à rencontrer son premier amour : Ken Samara...
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May Perpignan - tournée des festivals
Je ne pouvais me lasser de regarder Ken se donner à vive voix sur scène comme s'il vivait ce moment pour la dernière fois. Le voir aussi excité et heureux avec ses amis me rendait aussi heureuse. Malheureusement, c'était la dernière fois que je le voyais sur scène avant un bon moment car demain je repartais déjà à Paris.
J'avais passé cinq jours aux côtés des garçons en passant par toutes les émotions. En repensant aux derniers jours, je souris. Mon esprit rejoua un événement qui m'avait marqué plus que d'autres : ma rencontre avec la famille de mon copain. Sur le moment j'étais hyper stressée et j'appréhendais beaucoup alors qu'ils avaient été trop mignon avec moi.
— mais Ken on peut pas arriver comme ça chez ta mère sans cadeau !
— c'est bon on est déjà en retard, on va pas en plus passer du temps à rechercher un truc au magasin, dit-il agacé.
Alors qu'on se dirigeait vers sa voiture garée sur le parking face à la plage, je me stoppais dans ma marche.
— comment ça on est en retard ?
— on a rendez-vous à 19h et il est déjà 19h15. Avec les bouchons on en a pour minimum vingt minutes de plus.
— quoi ?!
Mon stresse augmenta d'un crescendo.
— vas-y destresse, c'est rien. Et puis ils ont l'habitude avec moi, dit-il.
Le brun se rapprocha de moi et prit ma tête en coupe.
— oui mais moi je peux pas arriver en retard. La honte ! Non seulement on va arriver les mains vides mais en plus en retard ! T'imagine ou pas ?
Ken plissa ses lèvres pour s'empêcher d'éclater de rire.
— ouais j'imagine, dit-il sans conviction. Bon aller viens.
Ça m'agaçait qu'il prenne ma réaction à la légère. J'avoue que je surexagerais mon stresse mais je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était plus fort que moi.
— bon écoute on va faire un truc, commence-t-il. Y'a une petite boutique dans les rues piétonnes, juste là. On y va deuspi et après on va chez mes darons, c'est bon ?
— oui.
Ça me rassurait aussitôt. Certes on arriverait quand même en retard mais au moins ça ne sera pas les mains vides. Mon copain me prit par la main et me conduit jusqu'aux rues piétonnes. Là-bas, je tombais sur un magasin trop mignon. J'achetais aussitôt une boîte de chocolats pour ses parents et sa sœur. Quand Ken vit mon sourire ravi, il ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel.
