Passionnée de mode, May quitte la campagne pour s'installer en ville, à Paris. Elle s'imaginait déjà vivre comme dans une série, faire sa touriste et réaliser son rêve... mais elle était loin de s'attendre à rencontrer son premier amour : Ken Samara...
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Ken Paris - appartement de Ken
Je fumais accoudé à la fenêtre de la chambre. Je venais de me réveiller il y a une dizaine de minutes. A mon réveil, je l'avais regardé dormir. Je la trouvais tellement belle. Elle dormait sur le ventre avec le drap qui ne recouvrait que ses fesses. Sa peau caramélisée me donnait envie de poser mes lèvres sur elle. Automatiquement, j'avais sorti mon téléphone pour écrire. J'avais eu une soudaine inspi.
Maintenant, je fumais en attendant qu'elle ouvre les yeux. Ce qui arriva bien vite quand elle s'étira tel un chat. Qu'est-ce qu'elle est jolie ! Je pouvais la regarder pendant des heures et des heures. J'avais toujours en travers de la gorge ce qu'il s'est passé hier, mais je ne pouvais m'empêcher de l'admirer.
— salut, dit-elle.
— salut.
Elle se releva en plaquant le drap sur sa poitrine. Pendant de longues secondes on se regarda sans parler. Elle se mordait la lèvre. Je savais à quoi elle pensait mais j'attendais qu'elle aborde le sujet.
— faut qu'on parle d'hier, dit-elle.
— tu parles de quel moment ? De la soirée ou quand on a fait l'amour ? Demandai je narquoisement.
Elle rougissait jusqu'aux racines de ses cheveux. C'était pas le bon moment pour l'embêter mais je ne pouvais m'en empêcher. J'aime la voir rougir de gêne pour tout et n'importe quoi. Depuis que je la connaissais, c'était trop facile de la rendre mal à l'aise et bizarrement je ne me lassais pas de la voir ainsi.
— de la soirée.
— dommage, je souris de façon moqueuse.
Je finissais ma clope et la jetais par la fenêtre. Je m'assis au bord du lit en soupirant. Les choses sérieuses allaient commencer.
— je suis désolée de tout ce qu'il s'est passé, commence-t-elle. De base je ne voulais pas y aller parce que j'avais un mauvais pressentiment mais j'ai fini par dire oui aux filles parce qu'elles le voulaient. Je ne dis pas qu'elles m'ont mit le couteau sous la gorge et qu'elles m'ont forcé puisque je suis y allé de plein gré. C'est juste qu'on était sensés rester une heure max et rentrer. Sauf qu'au final la soirée était bien. On s'amusait bien et rien ne m'indiquait que ça allait mal finir.
— jusqu'à ce que j'arrive, soufflais je. Ce qu'a dit Mathieu est vrai ? Demandai je sans la regarder.
— non. Fin je veux dire, il a remixé a sa sauce. Oui j'ai touché sa main mais c'était simplement pour voir son tatouage, y avait rien de bizarre dans ma tête. On parlait de tatouages tous les cinq et je voulais juste voir sa main de plus près.
