Passionnée de mode, May quitte la campagne pour s'installer en ville, à Paris. Elle s'imaginait déjà vivre comme dans une série, faire sa touriste et réaliser son rêve... mais elle était loin de s'attendre à rencontrer son premier amour : Ken Samara...
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May Montpellier - plage
— Ken lâche moi !
— t'avais pas qu'à tirer mes cheveux !
Posée la tête à l'envers sur l'épaule de Ken, il me menace de me balancer dans l'eau de la mer. Sauf que s'il fait ça, mes cheveux ne seront plus aussi bien plaqués et en plus l'eau est grave froide. Alors je m'accroche du mieux que je peux à son bassin.
— si tu me laisse tranquille, je ferai tout ce que tu veux !
— ah ouais ? Vraiment tout ?
— oui, promis !
Il me repose délicatement sur la terre ferme. Alors que mes pieds pénètrent dans l'eau froide, celle-ci m'arrive au nombril.
— je réfléchis à ce que tu m'as dis et j'te dirais ma requête.
— tu me prends pour le génie dans Aladin ?
— bah ouais !
Je rigole.
Il glisse ses mains sur mes hanches et me rapproche de lui. Depuis ce qu'il m'a dit dans le jardin de mes grands-parents, on s'est complètement rapprochés. Si au début on se chamaillait et on avait des petites attentions discrètes, aujourd'hui on agit de moins en moins discrètement. Ken n'a pas honte de se montrer de plus en plus tactile envers moi. C'est comme s'il voulait me prouver ce qu'il m'avait dit.
— aller Ken !
— bah on a parlé de toi et il m'a demandé comment j'te considère.
— et t'as répondu quoi ? Demandai je impatiente.
Il me regarde avec des petits yeux et sourit. Il s'amuse avec ses bagues aux doigts et détourne le regard.
— j'lui ai dis que t'es pas n'importe qui pour moi et que j't'aime beaucoup.
— c'est vrai ? Je demande timidement.
— bah ouais. J'comprends même pas que t'doutes encore après les conversations qu'on a eu ces derniers temps.
— c'est juste que- je sais pas. Ça me fait bizarre de t'entendre dire ça alors que parfois t'agis comme si c'était le contraire, je joue avec mes doigts. Sans compter qu'il y a des milliers de filles à tes pieds et qui ont l'air beaucoup plus intéressantes que moi.
— arrêtes, il relève ma tête. Tu dis n'importe quoi. J'm'en tape des autres filles et si j'ai agis comme un con auparavant, c'est parce que je savais ap c'que je voulais. Mais maintenant que je le sais, j'te laisserais pas partir.
