Passionnée de mode, May quitte la campagne pour s'installer en ville, à Paris. Elle s'imaginait déjà vivre comme dans une série, faire sa touriste et réaliser son rêve... mais elle était loin de s'attendre à rencontrer son premier amour : Ken Samara...
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May Paris - appartement de Ken et May
Dans quelques jours Ken repart à Nice. Je vais peut-être paraître pour une égoïste mais franchement je n'ai aucune envie qu'il reparte. Alors je me force à accepter l'idée et je me réconforte en me disant que c'est un mal pour un bien. En attendant, je fais tout pour profiter de lui.
Ce matin, je me réveille avant le brun. Pour une fois qu'il dort aussi profondément, je me dis que je ne vais pas le réveiller et le laisser se reposer. Avant de sortir de la chambre je le prends en photo. Il est allongé sur le ventre avec une partie de ses cheveux en bataille qui retombe sur son visage. Je le trouve trop mignon comme ça. Je dépose un bisou sur sa joue et quitte la pièce.
En attendant qu'il se réveille, j'ai le temps de me laver, d'aller chercher des croissants et des pains au chocolat et de faire le petit-déjeuner pour nous deux. J'installe sur un plateau deux verres de jus d'orange, sa tasse de café et une assiette avec les viennoiseries achetées. Je ne peux m'empêcher de mettre du Nutella dans deux des croissants pour moi.
Je prends le plateau, qui commence à peser, et le pose sur la table de chevet. Le brun dort toujours comme un bébé. Je m'assois autour de ses hanches et pose mes mains sur ses épaules.
— Ken réveille toi, chuchotai je à son oreille.
Il ne bouge même pas un cil. J'ai la soudaine idée de le réveiller en l'embrassant. Mes lèvres descendent dans son cou. Comme il n'ouvre toujours pas les yeux, je décide de lui caresser les cheveux dans sa nuque pendant quelques instants. Mais la belle au bois dormant ne daigne toujours pas se réveiller. J'arrête mes caresses quand mon ventre se met à gargouiller. J'ai faim moi.
Je descends de ses jambes mais Ken m'attrape par la main pour me garder sur lui.
— ah enfin t'es réveillé !
Il s'allonge sur le dos et m'attire sur lui. Il me prend dans ses bras un long moment. Je profite de notre câlin en humant son odeur et en caressant son torse. Quand je me relève, je lui embrasse la mâchoire puis lui présente le petit-déjeuner.
— ici nous avons deux verres de jus d'orange, du café pour monsieur ainsi que des croissants et des pains au chocolat.
— t'es la meilleure bébé !
On s'assoit contre la tête du lit et on commence enfin à manger. Et dire qu'on mange encore dans le lit alors qu'il déteste ça... Je crois qu'il est encore trop fatigué pour s'en apercevoir.
— tu sais que je dormais pas vraiment quand tu m'embrassais dans le cou ?
— ah bon ? Je sirote mon verre de jus d'orange.
— ouais, je faisais exprès de garder les yeux fermés pour que tu continue. Jte jure j'aime trop quand tu fais ça et quand tu touche mes cheveux.
