Passionnée de mode, May quitte la campagne pour s'installer en ville, à Paris. Elle s'imaginait déjà vivre comme dans une série, faire sa touriste et réaliser son rêve... mais elle était loin de s'attendre à rencontrer son premier amour : Ken Samara...
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May Paris - appartement de May et Ken
On est rentré il y'a trois jours de l'Espagne.
Après ce voyage fort en émotions, inutile de préciser que je suis épuisée. Enfin surtout après les derniers jours passés en compagnie du grecque.
Suite à la promesse qu'il m'avait faite, on a abandonné notre groupe d'amis et Kamila pour dormir dans un hôtel pas loin rien que tous les deux. C'était une chambre avec vue sur la plage. En soit, je m'en fichais de ce détail puisque le plus important était que Ken était enfin tout à moi. Il n'y avait plus sa sangsue d'amie pour nous enquiquiner et nous diviser. Au final, le brun et moi avions renouer nos liens et renforcer notre attachement. Encore une fois, j'avais pu voir que Ken m'aimait vraiment et que je comptais beaucoup pour lui au point de mettre de côté les siens.
Accoudée au bord du balcon, je profite du soleil qui caresse mes joues pendant que Ken cuisine. Ce soir c'est lui qui régale pour mes hôtes et moi. J'ai invité Louise avec son gars pour manger à la maison. Oui j'ai dis son gars parce qu'ils ont enfin conclu. Quand elle nous a dit ça à Lola et moi, on était trop contente.
Enfin bref, le brun, qui est aux fourneaux, a décidé de faire une spécialité grecque. J'ai voulu l'aider parce que je la connais mais il m'a certifié qu'il gérait.
En parlant de lui, il rentre dans la chambre. Je le vois me chercher du regard. Je quitte le balcon pour le retrouver. Tablier sur les hanches, son regard s'illumine quand il me voit.
— j'te cherchais, il commence. Tu peux m'aider pour un truc stoplait ?
— ah je pensais que t'avais pas besoin d'aide !
Il roule des yeux.
— viens là, ta grosse tête.
J'ouvre mes yeux en grand.
— alors déjà si tu m'appelles comme ça, je viendrais encore moins.
— s'il te plaît bébé, peux-tu m'aider à allumer le four ?
— j'arrive ! Je souris victorieuse.
Alors que je passe devant lui, il m'attrape par les hanches pour me vole un bisou.
On marche jusqu'à la cuisine où monsieur a besoin d'aide. Il n'arrive pas à allumer le four apparemment. J'ai envie de me moquer de lui mais je me retiens.
— tu clique là et c'est bon.
— oh merci bé' ! Ça fait une heure je galère.
Je rigole et le laisse finir de mettre son plat au four. Après cela il décide de prendre une douche. Pendant ce temps, je vais m'habiller. Comme il fait encore chaud en ce mois d'août, je mets un simple short en jeans, avec un top court et un blazer blanc.
