Passionnée de mode, May quitte la campagne pour s'installer en ville, à Paris. Elle s'imaginait déjà vivre comme dans une série, faire sa touriste et réaliser son rêve... mais elle était loin de s'attendre à rencontrer son premier amour : Ken Samara...
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Ken Paris - appartement de Ken
En la voyant sur mon lit, la seule pensée qui m'est venue en tête était de l'embrasser. Le silence qu'il y avait eu avant que je ne lui parle m'avait replongé dans mes souvenirs. J'avais repensé à notre baiser. C'était bizarre venant de ma part. Quand j'embrassais une meuf, en général je m'en foutais. C'est qu'un bisou. Mais depuis quelques jours, mon esprit rejoua la scène de May et moi nous embrassant.
Lorsque l'on s'était embrassé, c'était la première fois que j'avais ressenti un truc de ouf pour une fille. C'était comme si j'avais reçu une décharge électrique. Et puis je sais pas , j'avais trop kiffé. Elle avait d'ces lèvres douces !
Alors ce soir, c'était pour moi une nouvelle occasion de retenter l'expérience. Je voulais être sûr que ce que j'avais ressenti la première fois soit une exception.
Mais quand elle m'avait repoussé, ça m'a piqué. J'avoue que j'avais pris un coup dans mon égo. Cependant, j'avais quand même compris son ressenti. Elle devait sans doute pensé que je jouais avec ses sentiments. La voyant quitter la chambre, sans un regard pour moi, je l'attrapais par le poignet pour m'excuser.
J'étais pas un batard à ce point là.
— Attends May. J'avoue t'as raison, j'ai pas le droit de t'embrasser comme ça. Mais je peux pas m'en empêcher, je me levai alors qu'elle se rassit sur le lit. J'sais pas, y a un truc qui me ne me laisse pas totalement indifférent chez toi !
— Oui peut-être mais j'aime pas quand tu m'embrasse et qu'après tu vas gérer d'autres meufs en soirée ! Réplique-t-elle sans le vouloir. Non,'Fin ce que je veux dire c'est que-
Je la regardai surpris puis souriai grandement. Attendez, ne me dites pas que...
— Attends t'es jalouse ? Demandai-je.
Elle detourna le regard et ne répondis pas. Elle préférait baisser la tête et jouer avec ses doigts. La situation prenait une de ces tournures.
Je me rapprochai d'elle et relevai son menton.
— May ?
— Quoi ? Demande-t-elle grognon.
Je m'empêchais de rire. Elle ne se rend pas compte mais elle est trop drôle quand elle boude. J'avoue, je la trouve mignonne.
Je m'assis près d'elle.
— Je suis pas jalouse, ok ? C'est juste que tu peux pas embrasser n'importe qui, n'importe comment surtout si la personne en question n'est pas indifférente à toi !
Alors là j'étais encore plus surpris. Comment ça je ne l'indiffère pas ? Ça veut donc dire que je lui fais de l'effet. C'est fou comme elle parle librement grâce à l'alcool ! C'est très satisfaisant.
