Fragments d'âmes

5. Retour chez soi: Ikki & Shun

Dédicace : Celui-ci c'est pour me plaisir, et à Clina aussi.

Correctrice : Clina

Personnage : Andromède Shun, Phoenix Ikki

Mention de : Pégase Seiya, Dragon Shiryu, Cygne Hyoga, Saori-Athéna

Ship : Aucun

Type d'écrit : retrouvailles, fraternel

Arc temporel : après Hadès, quelques années plus tard même.

Lieu : Tokyo au Japon

Autre : Suite des OS 1 et 2. On continue sur Ikki et ses relations avec les 4 autres Bronzes.

Nombre de mots : 2549

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Reprendre des études n'était pas si facile que cela. Shun pouvait constater ses énormes lacunes dans certaines branches. Et il était très reconnaissant à Saori-sama de lui payer des professeurs particuliers pour l'aider à se remettre à niveau. Il ignorait encore ce qu'il désirait vraiment étudier. Il n'avait pas encore vraiment fait un choix de carrière, mais il savait qu'il voulait aider les autres maintenant que toutes les Guerres Saintes étaient finies. Athéna leur avait plus ou moins laissé le choix à tous. Seiya continuait de la protéger comme un garde du corps. Et il semblait ne pas encore savoir quoi faire de sa nouvelle vie. Quant à Shiryu, il était retourné en Chine près de Shunrei, et Andromède espérait vraiment qu'ils pourraient vivre heureux et profiter de leur amour. Hyoga, lui passait son temps entre sa chère Sibérie, le Sanctuaire et Tokyo. Et comme le Cygne venait souvent, il avait réussi à lui arracher la promesse d'aller une fois en Sibérie. Shun grimaça à cette idée. Il faisait plutôt froid là-bas, mais il pouvait bien faire cela pour son meilleur ami. Ils avaient toujours été proches tous les deux après tout. Et il restait Ikki et ses voyages interminables... Shun n'avait aucune idée d'où son frère pouvait bien être en ce moment précis.

Un soupir échappa au jeune homme. Il releva la tête de son cahier d'exercices. Shun observa le planisphère au-dessus de son bureau dans sa chambre. Chaque fois qu'il savait exactement où Ikki était, il le marquait sur la carte. C'était un moyen d'avoir l'impression de partager un lien avec son aîné. Au moins, maintenant, le Phoenix lui disait où il voyageait. Il lui téléphonait même. Et il faisait l'effort de revenir même s'il n'y avait plus de combats, qu'il ne devait plus sauver la vie de son cadet. Shun avait aussi fait des efforts pour son frère aîné. Il avait réussi à obtenir un appartement avec deux chambres, et il pouvait y vivre seul. Bien sûr il dépendait toujours de la fondation Graad, mais il était autonome. Et l'appartement était calme. La seule autre occupante des lieux avait une activité qui consistait à dormir la majeure partie de la journée et de la nuit. C'était un présent d'Ikki aussi. Ils avaient été l'adopter ensemble au refuge, ce petit chaton gris. Shun l'adorait. C'était une compagnie silencieuse et câline qui lui évitait de se trouver seul. Il comprenait qu'Ikki avait voulu lui offrir une présence constante lors de ses longues absences. Le regard émeraude glissa vers le lit, où la dite boule de poils dormait en ronronnant paisiblement. Shun eut un sourire tendre. Le calme des lieux était reposant. Il ferma un peu les yeux lui aussi.

Le bruit de la sonnette de la porte d'entrée le fit violemment sursauter. Il n'attendait personne en réalité. Il devait passer une soirée tranquille, seul avec... Shun eut un sourire amusé quand il constata que le chat avait filé sous le lit ou l'armoire de la chambre. Avec un léger soupir, il se leva. Il se demanda un instant pourquoi Seiya débarquait sans prévenir. Mais c'était une habitude de son ami. D'après Pégase, il restait trop enfermé et il étudiait trop. Alors parfois il arrivait à l'improviste avec l'idée de distraire Andromède. Peut-être aussi n'aimait-il pas trop le laisser seul, de peur qu'il déprima. Shun savait au fond de lui que c'était une preuve d'affection et une manière de lui rappeler que lui était là au besoin. Ce fut donc avec un sourire amusé et amical qu'Andromède ouvrit la porte d'entrée.