22. Cours de cuisine: Shun & Seiya

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Correctrice : Clina

Personnages : Andromède Shun, Pégase Seiya

Mention de : Dragon Shiryu, Cygne Hyoga, Phoenix Ikki, Ophiuchus Shaina, Caméléon June ; Saori Kido

Ship : Seiya x Shaina ; Shun x June

Type d'écrit : amical, fraternel

Arc temporel : quelques années après Hadès, dans la lignée temporelle des autres OS

Lieu : Manoir Kido, Japon

Nombre de mots : 2850

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Shun secoua ses cheveux encore un peu humides suite à sa douche. Le complexe sportif du manoir Kido ne manquait de rien. Saori-san ne faisait jamais les choses à moitié de toute manière. Ils avaient donc à disposition une vaste salle pour s'entraîner, une piscine couverte et des vestiaires avec douches individuelles. C'était agréable de venir pratiquer du sport ici. Et c'était gratuit pour eux. Bien sûr, ils étaient en temps de paix et ils n'avaient plus besoin de rester sur le qui-vive en cas de nouvelles guerres. Pour autant, Shun n'arrivait pas vraiment à ne plus du tout s'entraîner. Ce qui pouvait surprendre certains. Mais cela avait été une partie de sa vie. Être un Saint d'Athéna restait une part de sa personnalité, de qui il était, même si combattre n'avait jamais été un plaisir pour lui. Il ne pouvait nier son enfance et son adolescence. De plus, c'était un moyen de passer du temps avec Seiya. Alors Shun venait trois ou quatre fois par semaine au manoir Kido pour courir, nager ou combattre pour le fun avec Pégase. Andromède eut un léger sourire alors qu'il refermait son casier personnel. Sur la porte le symbole de son Armure Sacrée était gravé. Vraiment, Saori-san faisait tout dans le détail.

« Tu restes pour manger un bout avec moi ? » La voix joyeuse de Pégase attira le regard d'Andromède. Shun tourna la tête avec un léger sourire pour observer Seiya.

« Tu veux que je cuisine pour toi. Nuance. », taquina-t-il en tirant la langue à son ami.

Shun savait très bien pourquoi Seiya l'invitait à manger à chaque fois qu'ils s'entraînaient à deux. Pégase voulait s'assurer qu'il ne s'épuise pas trop et qu'il fasse autre chose qu'étudier. Et il le faisait à sa manière amicale et fraternelle, en proposant des activités variées ou en débarquant à l'improviste chez lui. Il était peut-être celui qui y allait le plus doucement quand il fallait secouer Shun. Et Andromède était reconnaissant d'avoir un frère et des amis aussi prévenants et protecteurs, quoique parfois un peu trop envahissants. Mais il savait qu'ils le faisaient parce que lui, s'oublier parfois un peu trop. En cet instant, Shun se fit la réflexion que Seiya devait avoir eu des échos de Hyoga et Shiryu sur son état de fatigue et d'anxiété. Il retint un soupir. Après tout parler avec Pégase était toujours amusant. Et puis il aimait bien cuisiner.

« Même pas vrai ! J'apprécie ta cuisine à sa juste valeur, mais je peux très bien nous préparer le repas ! », contra Seiya en lui tirant la langue à son tour. Ils étaient vraiment des gamins quand ils voulaient tous les deux.

« Oui alors, avec tout mon respect et mon affection, Seiya, je vais préparer le repas... Histoire que ce soit mangeable et qu'on mange quelque chose aujourd'hui. », répliqua Shun sur le ton de la taquinerie.

Pégase gonfla les joues, mais il ne répliqua pas. Au fond, il avait obtenu ce qu'il voulait. Shun allait rester un peu plus longtemps. Il n'étudierait pas. Et puis ils pourraient parler un peu. C'était aussi important de passer du temps avec ses amis. Du moins, Pégase le pensait-il. Il eut un sourire ravi et il fit un signe de victoire ce qui arracha un rire cristallin à Shun. Ils finirent par quitter le vestiaire pour remonter au rez-de-chaussée. Les cuisines du manoir étaient assez grandes, vu que Saori-san y donnait des réceptions. Mais à cette heure-ci et aujourd'hui, elles seraient vides. Ils pourraient se servir dans les frigidaires sans devoir demander ou se justifier. Cela étant, ce n'était pas comme si Saori était radine dans les dépenses de manière générale. Tout ce qu'ils pouvaient désirer, elle leur offrait. Ce qui les avait forcés à réfléchir avant de parler de quelque chose face à elle. C'était sa manière apparemment de compenser tous les sacrifices qu'ils avaient dû faire enfants.

Fragments d'âmesWhere stories live. Discover now