9. Le passé nous rattrape toujours

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TW : violence

Victor

Sa peur est omniprésente sur son visage. Ces yeux me supplient d'arrêter. Des hurlements grave proviennent de fond de sa gorge chaque fois que ma lame de dix centimètre transperce sa fine peau.

Des perles de sueur coulent le long de son corps. Des tremblements incessants m'empêchent de tracer une ligne parfaite. Mon plaisir diminue de plus en plus.

Je commence à bouillir. J'enfonce un peu plus mon acier dans sa chair couverte de sang. Je coupe une veine. Son sang coule le long de sa tendre chaire dans laquelle mes dents ont hâte de croquer.

Sa respiration commence à devenir plus forte, plus bruyante. Son corps se soulève encore un peu plus rapidement. Mon plaisir explose.

Je dépose la lame sur le plateau. Je l'avais nettoyé, je pouvais voir mon reflet dedans. Maintenant, son sang est présent dessus. Il arrive à me faire bander ! C'est tellement bon de voir sa peur mélangée à son sang. Un pur spectacle qui s'offre devant moi.

Je prends un nouvel outil, je ne l'ai pas depuis longtemps. On va pouvoir la tester sur lui. John m'a ramené une bat qu'il avait trouvé sur la route. Je les ai confectionnés. J'y ai rajouté de simples clous, de gros clous. Je la brand en l'air. Ses traits deviennent encore plus tirés de peur. Il comprend.

Je viens frapper dans ces côtes. Lorsque je la retire, de la peau vient avec. Du sang coule. Mais j'ai besoin d'en avoir plus, beaucoup plus. Je ne peux pas m'arrêter maintenant. J'en donne un deuxième coup de l'autre côté. J'y ai été plus fort, plus de peau est partie. On ne peut presque qu'apercevoir ses os.

Mon pantalon commence à opprimer. Ma queue bande de plus en plus à chaque nouveau coup. Ce jouets est une pure merveille ! Je donne un dernier coup, sur la tête. Il n'est pas mortel, je ne le veux pas, pas avec ça.

Je la repose et reprend mon acier. Je m'approche du cou de ma victime. Je viens l'entailler, finement, avec de petits coups. Des cris étouffés résonnent dans la pièce. Il peut crier autant qu'il le souhaite, personne ne l'entendra, personne ne viendra le chercher.

J'arrive à sa jugulaire. Mon excitation est au maximum. L'homme est quasiment mort. Je lui coupe d'un geste vif et me place de façon à boire sa précieuse coulée rouge carmin sortir de cet endroit.

Quand son sang entre en contact avec ma langue, mon plaisir est décuplé. Lui, mort. Moi, vivant et excité.

Quand son sang ne coule plus suffisamment, j'essuie grossièrement ma bouche et lèche les quelques gouttes restantes. Je finis de découper sa tête et la pose précieusement sur le plateau.

Je me munie de ma scie juste à côté, et vient lui ouvrir son ventre. Je sors d'abord tous ces boyaux et les jettent sur le sol. Eux ne m'intéressent pas. Puis vient son estomac, je le pose, délicatement à côté de sa tête. Je répète cette même opération pour ses reins, son foie et ses poumons. Puis arrive le meilleur, mon repas préféré si je peux dire, le magnifique organe du corps humain. Le seul pour lequel je pourrais tuer pour l'avoir. Son cœur. Je l'arrache d'un vif coup. Il est à présent dans mes mains. Il commence à refroidir. Je l'enveloppe dans une serviette et le pose lui aussi sur le plateau.

Il est magnifique, grand, en bon état. Parfait ! Je le contemple pendant un certain moment. Puis je me décide à l'appeler. Ma nouvelle et ma plus jeune recrue.

Lorsque j'étais encore dans cette cage, il m'a contacté. Au début, ce n'était que par lettre. Nous pouvions parler librement tout en utilisant des noms de code. Puis après, ça a été les parloirs. Et enfin, ma sortie. C'est lui que j'ai été voir en premier.

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