LEVY

25. Vendredi I

J'espère que vous allez apprécier ce chapitre autant que moi !

Bonne lecture little heart !

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Levy

La journée est passée à une vitesse fulgurante. Je ne savais pas qu'en ayant cette boule qui me ronge de l'intérieur, cette soirée serait arrivée bien plus vite que prévu...

Sur mon lit est posé la robe que je dois porter. Eric a lourdement insisté pour que je la porte, même si je ne sais pas ce qu'il lui trouve. C'est simplement une robe noire, très près du corps, avec un léger décolleté. Trop près du corps.

Mon regard se fixe sur la pendule au-dessus de la porte de chambre et je regarde les secondes défiler, les minutes s'écouler sans jamais trouver la force de mettre cette foutue robe. Cette soirée m'angoisse, elle me terrifie, et ce type qui veut me voir ne fait qu'accroître mon stress. Il m'est impossible de le contrôler.

Je finis par trouver la force d'enfiler cette robe et, à l'aide de ma paume de main, je la lisse une fois enfilée. Je jette un dernier coup d'œil à l'horloge. Il est 19h58.

Tout va bien se passer. Non... Si, le positif attire le positif.

Je n'y crois plus.

Je lâche un soupir et pose ma main sur la poignée de la porte avant de l'ouvrir et m'engouffrer dans ce couloir obscur. J'arrive rapidement dans le hall du manoir et un frisson me parcourt tout mon dos quand je vois la porte grande ouverte. Le vent qui provient de l'extérieur vient heurter avec force mon corps.

— Wahoo, hurle une voix qui provient de derrière moi.

Je me retourne rapidement et mes boucles que j'ai fait pour ce soir, viennent caresser mon visage. Apprêté d'un costume très chic et noir, la chevelure de mon blondinet préféré se marie très bien avec son accoutrement. Il aborde son même sourire qu'il a tous les jours.

C'est pour ça que je l'aime, malgré ce qu'il doit faire, il est toujours souriant. Il est ma source de joie au quotidien !

— Je te retourne le compliment, Eric.

— J'en connais un qui ne va pas te lâcher de la soirée !

— Qui ? Letcher ? Laisse moi rire, Eric, dis-je en commençant à rire.

— Non, non, non Levy, t'es si bête que ça ? Putain, tu as réussi à rester en vie jusqu'ici et tu es si bête que ça ?!

Je le sonde du regard, ne comprenant pas ce à quoi il fait référence. Il est tout d'un coup, devenu beaucoup plus énigmatique en disant cette phrase.

— Et bien si, tu es vraiment bête..., dit-il avec un air désespéré.

Il quitte le hall à la hâte après avoir prononcé ces mots. Je reste pendant un instant à comprendre le sens de sa phrase.

Pourquoi pense-t-il que je suis bête ? C'est lui qui s'est mal exprimé, non ? Si.

— J'en connais un qui ne va pas te lâcher de la soirée !

Alors que mon esprit cherche encore la réponse à cette question, mes jambes, elles, décident qu'il est temps pour moi aussi de partir d'ici.

Le vent glacial de la nuit me saisit et mes paumes de mains viennent frotter mes bras dénudés, dans l'objectif de me réchauffer un minimum. Ma bouche lâche de la fumée à chaque expiration que je fais.