LEVY

29. Le début de la fin

Petit disclaimer, j'étais bel et bien censée écrire une scène hot, mais après moultes réécriture je n'étais pas satisfaite et je n'arrivais même pas à l'écrire. So, je l'ai coupé...

Mais sinon, j'espère que vous aimerait ce chapitre.

Promis pour DI j'essayerai de me debrouiller pour l'ecrire

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Levy

Mon corps est pressé contre celui de Victor. Nos langues s'entremêlent ensemble et se cherchent avec désir. Nous avions fini par quitter la salle de torture pour rejoindre une autre pièce. Il m'avait porté face à lui et n'a pas rompu, une seule fois, notre baiser.

Je viens de commettre mon premier meurtre... Et s'il me trouvait écœurante maintenant ??

Alors que ce moment me transporte dans une tout autre bulle, mon esprit ne peut s'empêcher de repenser à cette boucherie dont je suis l'auteure. Avant cela, je n'avais jamais touché d'arme, du moins pas un objet afin de m'en servir comme arme. J'étais complètement aveuglée par cette peine qui continue de me ronger de l'intérieur.

Quand les lèvres de Letcher quittent ma bouche et viennent entrer en contact avec la peau de mon cou, j'oublie finalement ce que je viens de commettre. Je sais pertinemment que cela me reviendra en mémoire dans peu de temps, mais je préfère l'oublier pour le moment.

Je me laisse prêter à cette douceur qui m'enveloppe et lui laisse avoir mon cou. Certains me diront que je suis folle, qu'il peut, à n'importe quel moment, me tuer si l'envie lui vient. Mais je vous répondrai que je n'en ai que faire de vos avis.

Alors que ces baisers viennent me brûler ma peau, je le laisse prendre une totale possession sur mon corps. Je crois que j'ai confiance en lui... Je ne sais pas si c'est une bonne chose, mais oui, ma confiance pour lui augmente à cet instant précis.

Je sens l'une de ses mains quitter ma nuque pour venir descendre le long de mon corps et se poser sur ma hanche. La chaleur qui brûle en moi descend progressivement pour se retrouver dans le bas de mon ventre.

Putain, je n'ai jamais éprouvé cela avant...

Ses doigts viennent s'enfoncer avec douceur, tout en étant possessif dans ma peau et il me rapproche encore un peu plus de lui.

— Levy, en es-tu certaine, m'interroge avec précaution Letcher.

Je sais qu'il n'aime pas quand je hoche simplement la tête pour lui répondre, alors je lui, c'est cinq mots :

— Oui, je te fais confiance.

Un sourire aborde son visage. Je l'ai déjà vu pleurer, rire avec le blondinet, mais jamais sourire. Le voir ainsi me procure un sentiment de bien-être.

Je sens ses mains venir quitter mon corps et je ne comprends pas au début. Quand mes pieds ne touchent plus le sol, un léger cri de surprise s'échappe d'entre mes lèvres. Victor ne le relève pas et vient me déposer avec douceur sur le lit de la pièce.

Soudain, ces souvenirs me reviennent. La nuit du dîner. Je pensais en avoir fini avec elle, qu'elle ne reviendrait pas me hanter, mais j'ai eu tort. Ses mains parcourant mon corps, son sexe pénétrant brutalement le mien.