Tous les jours, nous rencontrons des personnes qui nous laissent totalement indifférents et un jour nous rencontrons celle qui change notre vie... Une rencontre qui chamboule tout, parce que c'est ainsi que la vie est faite : on se retrouve à un cer...
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Charles Leclerc. | Monaco. Lundi 04 Novembre 2024. |
Le temps est moche. La mer est agité. Il fait gris. Il fait humide. Il fait froid. Il n'y a rien de positif dans tout ça mais absolument rien ne pourra entacher mon bonheur à l'idée de retrouver mon chez-moi dans lequel je n'ai pas mit les pieds depuis des semaines entières. Plus d'un mois. Cinq semaines pour être exact.
Lors d'une de nos conversations téléphoniques, j'avais laissé entendre auprès de Nora que j'avais un vol à 23:00 heures qui me ferait arriver ici en fin d'après-midi parce que c'était ce qui était initialement prévu mais ça ne s'est pas passé comme ça. À 19:00 heures, je m'envolais depuis l'aéroport de São Paulo et après un atterrissage à Paris sur les coups de 10:00 heures du matin, une escale de presque deux heures et un vol en jet privé à peu près équivalent pour rejoindre la principauté, me voilà enfin chez moi avec quelques heures d'avance.
Il faut dire que la journée qui s'est écoulé était particulièrement éprouvante. La pluie était tellement dense le samedi qu'ils ont choisi de reporter la séance de qualification à sept heures hier matin. C'était rude et le résultat à la fin de la journée n'était pas vraiment celui escompté mais il n'était pas non plus catastrophique. Nous avons pu accumuler un certain nombre de points supplémentaires pour l'équipe qui nous laissent encore la possibilité de batailler avec les McLaren pour le championnat des constructeurs. Une belle bataille se profile donc pour les trois derniers Grand prix de la saison mais avant ça, un retour aux sources s'impose.
Malheureusement pour moi, le retour aux sources ne se passe pas vraiment comme je l'aurai souhaitais. Je n'ai pas l'accueil tant espéré pendant ces longues heures de vol parce que l'appartement semble juste complètement vide. Il n'y a aucune trace de vie. Pas même un bruit de fond ou simplement Léo qui viendrait se jeter sur moi comme il a l'habitude de le faire lorsqu'il ne m'a pas vu depuis un moment. Rien.
Moi - Mon coeur ?
Je tente sans grand succès et en vient rapidement à la conclusion qu'elle a certainement dû sortir. De toute façon, je lui avais dit que je rentrais ce soir alors j'imagine qu'elle ne va pas s'éterniser et qu'elle ne va pas traîner. C'est tout du moins ce que je me dis en me dirigeant vers le dressing avec ma valise et je ne peux pas m'empêcher de rire en voyant que celle de ma copine est grande ouverte dans un coin avec quelques vêtements qui sont déjà prêt à partir à Londres, là où nous repartons dans quelques jours pour retrouver sa famille, retrouver Ben et assister à l'avant première de Gladiator II à laquelle nous sommes convié avec Carlos et nos conjointes respectives. Ça va être une chouette semaine de retrouvailles pour elle qui a hâte de retrouver son meilleur ami et ses parents mais en attendant, je dois m'atteler à vider ma valise si je veux la remplir à nouveau. Ce n'est pas l'activité que je préfère mais plus vite c'est fait et mieux je me porte, alors je le fais toujours directement après chaque retour pour ne pas la laisser traîner dans un coin en attendant que ça passe.
