My boyfriend, his dad and I [L-S]

7,9

A/n: HIER CHEZ LE DOCTEUR JE CROIS QU'IL Y AVAIT UN COUPLE GAY AVEC UN BÉBÉ DKKDKDKZKSJZ
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"Pas de signes d'affections au travail." Je ricane en me retournant dans les bras d'Harry.

"Tu ne sembles pas chercher à me repousser pour autant." Il sourit en bécotant mes lèvres rapidement. "Mais c'est d'accord,on remet ça quand nous serons rentrés."

"Idiot."

*

"Prends ça Louis." Harry grogne en me tendant pour la énième fois de la soirée mon verre contenant ce médicament dégoûtant. Je secoue catégoriquement la tête. "Louis j-"

"Non!" Je le coupe en croisant mes bras sur mon torse. "C'est répugnant!"

"Tu dois te soigner! Autrement tu n'auras plus le droit de me toucher pendant deux semaines!"

"Harry, je ne veux pas vomir parce que tu m'as forcé à prendre cette merde."

"Oh merde. Démerde-toi."

Et il quitte la chambre en claquant la porte derrière lui, me laissant pantelant et tordu de douleur dans notre lit. Je grogne de frustration en m'appuyant longuement sur le ventre, essayant de faire disparaître la douleur mais rien n'y fait.

"Harry!" J'hurle, en détresse. "Harry!"

Je peux entendre ses pas précipités se diriger vers ma chambre et seulement quelques secondes plus tard, il est là, me serrant dans ses bras.

"Mon bébé." Il chuchote contre ma peau, tout en  soupirant. "Je suis désolé d'avoir crié, je n'aime juste pas te voir dans cet état."

"J'ai mal." Je souffle contre sa peau et je le sens me frotter le dos.

"Je sais mon coeur. Je sais." Je tente de bouger mais je gémis de douleur et me colle un peu plus à lui. "Tu vas dormir d'accord? Demain si tu ne vas pas mieux, nous irons chez le médecin."

"Je t'aime."

"Je sais." Il embrasse ma joue. "Je t'aime aussi."

Et avant de sombrer dans le plus profond des sommeils, je réfléchis au cadeau de Noël que je pourrais faire à Harry.

*

La douleur dans mon ventre semble s'être calmée alors que les baisers d'Harry me réveillent. Je souris doucement en me retournant dans ses bras, faisant glisser les miens autour de sa taille.

"Tu vas mieux?" Il me chuchote de sa voix rauque matinale et j'hoche faiblement la tête. "Je dois rester avec toi aujourd'hui?"

"Non bébé, tu n'as qu'à aller travailler."

"Je vais rester ici." Il enchaîne comme si je n'avais pas parlé. "Journée films?"

*

La première couche de neige recouvre le sol de notre ville et je me sens comme un enfant. Je traîne Harry à travers les rues éclairées par milles décorations aux allures festives  et j'ai un sourire niais collé sur mon visage.

"C'est vraiment la période la plus magnifique de l'année." Je chuchote en traînant mon fiancé derrière moi. "Allez Harry-"

"Je suis fatigué mon cœur. On ne peut pas rentrer à la maison mon cœur ?"

"Non!"

"Louis je te déteste."

Je souris comme un idiot en lui souriant de toutes mes dents et il se penche pour m'embrasser longuement, au beau milieu d'une rue bondée de passants.

Je commence vraiment à avoir froid mais je m'en fiche, je vais mieux et notre couple va mieux. Notre mariage sera la meilleure chose qui nous arrivera je le pensais et j'en suis à présent sûr.

"Mon ange?" Il grimace à l'entente du surnom et je ne peux m'empêcher de pouffer. "Tu veux une canne en sucre d'orge?"

J'éclate franchement de rire en le voyant en piquer une d'un stand sans surveillance et la fourrer immédiatement dans sa bouche, comme s'il craignait que quelqu'un ne lui la pique. Il me force à marcher plus vite, bien que faisant tout de même attention à ne pas glisser sur le sol par endroit verglacé.

Il se stoppe si soudainement que je me cogne contre son dos en gémissant de douleur.

"Qu'est-ce qu'ils font au juste?"

J'apporte mon regard par dessus son épaule pour voir Zayn et Noah rire ensemble. Noah semble beaucoup trop proche du métis à mon goût et je ne sais pas exactement quoi croire, mais j'ai la vague impression que mon meilleur ami se sert du gamin pour gagner sa drogue plutôt que la payer. 

Et quand je les vois s'embrasser, mes doutes se solidifient dans mon esprit: Zayn se sert bel et bien de Noah. Zayn est tout sauf gay et Noah est naïf.

La rage s'empare de mon corps et de mon esprit au même moment où le prénom de son fils quitte les lèvres de mon bouclé.