Chapitre 7 : Bobbi pin & Fraises

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« Cause when the roof cave in, and the truth came out,

I just didn't know what to do»

Le lendemain, c'est une sensation assez inhabituelle qui m'obligea à ouvrir les yeux : J'avais chaud, très chaud. Ce qui m'étonnait vu qu'on était en hiver, le chauffage devait être à fond. Quand j'ouvris les yeux, je me rendis compte que ce que j'avais pris pour un radiateur n'était rien d'autre que Carl. Son bras droit m'enroulait la taille et nos pieds s'étaient emmêlés... il avait l'air de dormir. Les draps ne couvraient que la moitié inférieure de son corps. Il était couché sur le ventre, le visage enfoui dans son coussin mais surtout il ne portait pas de T-shirt. J'eu envie de glisser mes doigts sur son dos, de me coller contre lui, de glisser mes mains sur ses abdos et même beaucoup plus bas.. Je rougis d'embarras à cette idée !

Oh ! Ne vous me méprenez pas, je suis loin d'être une petite fille sage qui a peur de passer le cap. En fait, Je suis même très ouverte à ce sujet. La seule raison pour laquelle j'étais encore vierge, c'était parce que je n'avais pas encore eu une bonne raison de ne plus l'être.

Je ne dis pas que je cherche le partenaire idéal, de qui je serai amoureuse et qui m'emmènera dans une chambre hyper romantique avec des bougies partout. Mais juste, je voulais que ma première fois ne se passe pas à l'arrière d'une voiture ou dans une chambre miteuse pendant qu'une cinquantaine de personnes faisaient la fête dans la pièce d'à côté. BREF, revenons à l'apollon couché à côté de moi.

Il me donnait vraiment envie ! Je ne savais pas si c'était parce que je venais de me réveiller, ou si c'était une pulsion passagère, mais je devais me tirer de là avant qu'il ne se réveille à son tour. La dernière des choses que je voulais c'était de le voir se réveiller dans cette situation embarrassante. J'essayai donc de me dégager le plus lentement possible. D'ailleurs, j'avais presque réussis quand il dit :

- Ce n'est pas trop tôt... J'attendais que tu réveilles...

J'eu tellement peur que je sursautai, ce qui le fit rigoler. Je balançai ses pieds à l'autre bout du lit :

- Hé ! Doucement, je suis très fragile ! s'exclama-t-il.

- Mouais.. Tu es réveillé depuis longtemps ?

- Oui, depuis au moins 20 minutes. Il se rapprocha de moi encore une fois en souriant. Il se servit de son coude pour maintenir sa tête.

20 minutes ?

- Pourquoi tu ne t'es poussé pas alors ?

- Parce que ce n'était pas désagréable d'être si près de toi...

Je rougis et je vis dans ses yeux qu'il était amusé.

- Parles pour toi ! Moi ça m'a dérangé.

Je disais presque la vérité, puisque c'était la chaleur crée par notre proximité qui m'avait réveillé !!

- Ah bon ? Ton corps me dit le contraire... répliqua-t-il dans un murmure.

Mon teint passa du rose au rouge tomate. Il se rapprocha de moi avec son sourire de Player collé aux lèvres et je sentis mon pouls s'accélérer.

- Tu veux que je te montre ? ajouta-t-il. Et avant que je n'aie pu l'anticiper, il posa ses lèvres sur les miennes.

Une vague de chaleur intense m'envahit. Ce baiser était différent du premier, il commença tout doucement, comme une caresse. Comme s'il prenait le temps de s'amuser avec mes lèvres, de les déguster. Puis, je sentis qui demandait la permission d'entrer. Dès que j'entrouvris les lèvres, c'est comme une vague de passion qui m'emporta. Sa langue caresserait la mienne, bougeait en rythme avec mes mouvements. Il m'enlaça et bascula pour se retrouver au dessus de moi. Son poids était soutenu par son coude. Moi, j'enroulai mes bras autours de son cou. Comme je sentais sa main glisser sous le T-shirt, les papillons dans mon ventre se mirent à bouger dans tous les sens. Je l'entendis gémir tout doucement. Je détachai mes lèvres des siennes, tout en gardant mon front collé au sien pour qu'on puisse reprendre notre souffle. J'étais bien là. Blottie contre lui. J'étais tellement bien.

Amis pour la Vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant