Chapitre 60 : Bonne Nouvelle

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Je pensais vraiment connaitre Jordan Harris. Pourtant, il m’étonnait toujours et ce soir là encore plus que d’habitude.

20 minutes après qu’il ait raccroché et que je me sois retournée 268 fois dans mon lit, je reçu un message de lui.

-          Votre commande vient d’arriver.

Un sourire s’étala sur mon visage et je me levai du lit en secouant la tête. Je sors de la chambre en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller mes parents, et je vais ouvrir la porte le cœur battant.

-          T’es malade, tu sais ça ?  dis-je avant même de le voir.

Il se tourna vers moi au son de ma voix et me sourit avec un air de petit garçon.

-          Tu me laisse entrer ? Je crois qu’il va se mettre à pleuvoir encore.

Je me poussai en guise de réponse et il avança vers moi. Quand il arriva à mon niveau, il se pencha et déposa un baiser sur ma joue.

-          Bonsoir Kristen.

Je rougis violement sans même savoir pourquoi… Peut-être à cause du ton avec lequel il avait murmuré mon prénom.

-          T’es malade ! Je répétai incapable de dire autre chose.

Ce à quoi il répondit simplement en rigolant et en me tendant un paquet qui venait bien de chez « Sweet Factory ». Mon sourire s’élargit. Et vu l’air fier qu’il avait, je devais certainement avec les yeux qui brillaient, les joues roses…  

-          Attend moi là. Je vais chercher des cuillères et on va monter dans ma chambre, je chuchotai.

Il hocha la tête et je filai dans la cuisine. Je n’arrivais toujours pas à croire qu’il était vraiment venu. Il était pratiquement minuit. Comment avait-il réussit à arriver au magasin avant la fermeture ? Et surtout pourquoi s’était-il donné tout ce mal pour moi ??

Parce qu’il t’aime bien ! me cria ma conscience.

Quand je le retrouvai dans le salon juste après, il était penché et concentré sur une photo qui devait certainement être de David et moi. Je profitai du fait, qu’il ne m’avait pas entendu revenir pour bien le regarder…. Bon ok, pour le mater. J’avoue. C’était plus fort que moi.

 Il portait un jean sombre et une chemise en jean. Il avait une petite écharpe grise nouée autour du cou et une veste en cuir noire. Il était canon.

Je me raclai la gorge et il sursauta, ce qui me fit rire :

-          On y va ?

Il hocha la tête et il me suivit. Je me rendis compte seulement à ce moment-là, qu’il allait entrer dans ma chambre. Dans MA chambre, avec tout mon bordel. Je priai juste en espérant que je n’avais pas laissé trainer des trucs bizarres comme des sous-vêtements sales… ou que mes chaussures n’étaient pas dans tous les sens...

Je n’avais jamais vraiment eu à me soucier de ce genre de détails avant. Les seules personnes qui entraient dans ma chambre, c’était soit Luce (sa chambre ressemblait à un champ de bataille… Elle pouvait difficilement se plaindre), soit Carl. Carl était un maniaque du rangement, mais je m’en foutais un peu. Il me connaissait. Il savait que ma chambre ne pouvait pas rester rangée plus de 2 jours et il ne se plaignait jamais. Je n’avais jamais vraiment eu besoin de faire des efforts de ce côté-là…

Oh je devais arrêter de penser à lui !

On entra dans la chambre et je refermai la porte derrière nous pendant qu’il observait tranquillement la pièce.

Amis pour la Vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant