32.

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À la bourre, je me prépare à l'arrache, dès maintenant il faut que je fasse bonne impression bien que j'en ai rien à branler de l'avis des gens mais celui de mon petit ainsi que celui de sa tante m'importe.

J'enfile un sweat noir accompagné d'une casquette de la même couleur avec un petit jeans et ça y est l'affaire est close.

J'attrape les clefs et quitte l'appartement, j'aurais voulu le chercher en moto pour l'impressionner un petit peu je l'avoue mais je n'ai qu'un seul casque et puis il est peut-être trop petit pour ça non? J'en sais rien, j'ai zéro connaissance en ce qui concerne les gosses, j'suis pratiquement dans la merde. Laisse tomber, j'ai pas le choix d'opter pour la caisse. Je monte en vitesse dans cette dernière et bombarde.

T'es malade, si j'arrive en retard je passerais pour un réel connard. Laisser un gamin attendre comme un malheureux ne serait-ce qu'une minute, je refuse.

Seize heure quinze, j'arrive devant l'école. Plutôt satisfait, j'ai quinze minutes d'avance qui l'aurait cru? Ne jamais sous estimer, l'Alchimiste le pilote.

J-A-M-A-I-S

Devant le portail, les parents attendaient leurs enfants, certains semblaient être impatients comme moi d'autres n'avaient aucune expression, sûrement la conséquence de la routine quotidienne.

16h30, l'alarme retentit, le portail quant à lui s'ouvre. Les marmots apparaissent à leur tour. Quelques minutes après, j'aperçois enfin mon jumeau. Je lui fait signe de la main pour qu'il s'avance jusqu'à moi. Dès qu'il m'a vu il s'est mit à sourire, un putain de sourire d'ange.

C'et comme si le ciel s'éclaircissait pour finir rosé, c'est la sensation que j'ai eu lorsque mes yeux ont croisés les siens

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C'et comme si le ciel s'éclaircissait pour finir rosé, c'est la sensation que j'ai eu lorsque mes yeux ont croisés les siens.

Jamel s'est avancé en courant dans mes bras. Je ne m'y attendait pas, je n'étais pas prêt. Il déborde d'énergie et de love.



-   C'est toi qui me ramène? dit-il

-   Oui tata Alyah ne pouvait pas.

-   Trop cool!

-   T'es... t'es content?

-   Grave, j'aimerais que ce soit toi qui viennes me chercher tous les jours.


Il me rassure rien qu'avec ses paroles. J'attrape son sac à dos et enchaîne.


-   Allez viens suis-moi mon grand.



Une fois à bord et bien installé dans la voiture, je tente de discuter avec lui ce qui n'est pas compliqué sachant que c'est un vrai bavard et qu'il aime vraiment ça.





- Raconte moi ta journée. Ça a été?

- Oui et non...

- C'est à dire?

l'alchimiste Where stories live. Discover now