l'alchimiste

4o. (deux)

Mes doigts glissaient et s'entremêlaient dans ses boucles de cheveux. J'avais envie d'y aller en douceur parce que c'est ce qu'elle m'inspirait tout simplement, la bénignité. Nique sa mère, je n'ai jamais employé ce terme de ma vie entière mais ses putains de multiples lèvres parviennent à développer ma langue natale. Je serai même capable de lui chuchoter quelques mots délicat en latin.

Sauf qu'à cet instant il n'était plus question de parler mais plutôt d'agir, plus d'actes que de mots. J'ai attrapé son visage comme si seule sa beauté était la source de mes émotions actuelles. Ses yeux se voulaient innocents,
son regard aurait pu en déstabiliser plus d'uns. Alors que moi, il me rendait presque tendre. Rares sont les fois où je me suis montré affectueux lors d'un moment intime à en devenir, j'agissais comme un homme amoureux, protecteur qui avait peur de la brusquer et la blesser à nouveau. Je suis parti en couilles dès lors où je l'ai invité chez-moi.

J'avais envie d'être doux, qu'elle prenne autant de plaisir que moi, oui moi l'Alchimiste qui suis le plus grand égoïste qui puisse exister dans cette fichue capitale. Je pensais d'abord à elle, je connaissais maintenant son passé, je pouvais donc comprendre sa distance avec l'humain.

Sa respiration ainsi que la mienne se suivaient tout en s'accélérant lorsque j'ai embrassé sa nuque, Rita est devenue comme instable. Elle s'est tortillée en agrippant son haut qui ne tarderait pas à être ôté par mes propres mains. Et c'est ce que je fais à la seconde d'après, j'enlève avec soin son haut. Elle ne cesse de me regarder, elle suit attentivement tous mes faits et gestes comme si elle m'évaluait cette vielle folle, comment ça elle me juge? Je vais lui faire du sale on verra.

Ça y est me revoilà tomber dans mes travers. Il faut que je me concentre. Le sujet est tout d'un coup très sérieux. Mes bouts de doigts caressent sa peau tout en détachant avec raffinement son soutien noir en dentelle presque transparent qui laissait déjà entrevoir ses tétons. Je me sentais comme un maître de cérémonie. Une fois seins nus, je l'ai une fois de plus embrassé puis je me suis chargé de sa poitrine. Elle était divine, divinement appétissante, divinement bonne, divinement douce en clair elle me rendait complètement fou sans le moindre effort.

Mon soldat, n'allait pas tarder à faire son apparition. Encore un peu de patience Rita. Ses bras ont tout naturellement rejoint mon cou, elle me tenait avec passion. Elle s'est enfin décidée a retiré mon t-shirt pour ensuite déposer ses longs ongles sur mon torse jusqu'à ce qu'elle descende aux portes.

On s'est regardé un court instant sans dire un mot, nos regards étaient suffisants pour converser. Nous avions tout autant envie l'un et l'une de l'autre. Ses lèvres se sont jointes aux miennes tout en baissant ma braguette. Je l'ai laissé faire. Majestueuse. Elle s'en est occupée comme une chef. Mon entrejambe s'est totalement durcie et elle en est l'unique cause. Ma libido était à son putain d'apogée.

Tant elle m'inspirait, tant elle m'excitait que j'en ai frissonné, frissonné de désirs, d'envie. C'était à mon tour d'en prendre soin, je l'ai alors porté contre le mur après avoir retiré sa petite culotte noire afin de commencer le job. Ma langue s'est faufilé sur sa bouche, sa nuque, sa poitrine pour finir avec son entrecuisse. Elle ne tenait presque plus en place, ses gémissements prenaient de l'ampleur. C'est peut-être ça le bonheur?

Bien que ce soit éphémère, on ne se limite pas, on s'est donné corps et âme. Après qu'elle est atteint ce que seule elle sait, je l'ai faite regagner le sol en la déposant sur le lit. La belle métisse semblait toute chamboulée, je lui ai laissé quelques secondes pour qu'elle récupère. Lorsqu'elle attrape ma main et me pousse à m'allonger sur le dos. Je la regarde comme un gosse ébahi, elle me surprend tous les jours. Je ne cesse de la regarder, je ne la quitte pas des yeux. Rita est à cet instant remplie de grâce. Elle se positionne sur moi.