Chapitre 11 ~ Par imparfait du subjonctif !

38.1K 2.1K 97
                                    



Je ne sais pas si c'est dû au stress ou à l'excitation mais la nuit que je viens de passer et la pire que j'ai eu depuis longtemps.

Pour commencer il m'a vie fallut quatre heures pour parvenir à m'endormir, bien que je sois rentrée à une heure tardive et que j'ai tout fait pour me conditionner à un bon sommeil. Et quand je dis tout, c'est tout. J'ai bu une tisane, j'ai fait du sport pour m'épuiser, j'ai lu et j'ai même pris un médicament à base de magnésium. Parce que je ne suis pas trop pour les somnifères et que ces cacher sont dit efficace pour aider les personnes comme moi à s'endormir.

Et le pire dans toute cette histoire c'est que je me suis réveillée même pas une heure plus tard à cause d'un cauchemar à propos du stress et de la chaleur oppressante de ma chambre. Bien évidemment après ce réveil ça ne valait plus la peine que je me rendorme. Alors j'ai attrapé La couleur des sentiments et je me suis plongée dans l'écris critique de Kathryn Stockett.

Évidement je ne suis pas allée courir comme à mon habitude et je dois avouer que mon humeur n'était pas des meilleurs. Cependant en vue des événements précédents et de mon attitude habituelle on pourrait convenir sur le fait, qu'aujourd'hui je restais étonnement supportable.

Au fond je crois que c'est en partie grâce à Carter. Parce qu'être son ami m'a rendu moins caractérielle. Mais également grâce à Peter.

On n'a pas parlé depuis qu'il a découvert mon véritable nom. Et comme il ne m'a pas laissé m'expliquer et que je suis parfaitement consciente qu'il m'en veut et que je ne souhaite pas que ce soit le cas, j'essaye de relativiser un maximum pour être de bonne humeur et ne pas risquer de me froisser et d'être offensante. En particulier si j'ai la chance de m'expliquer et qu'il réplique. Et je dois admettre que la salade de fruit rouge qu'a préparé ma mère aide beaucoup. Je n'aurais pas pu rêver mieux pour un petit déjeuné. Parce que j'ai beau mangé de tout le matin je garde une petite préférence pour les fruits. J'apprécie tout particulièrement leur côté frai et sucré.

« Tu es bientôt prête ? » Me souffle doucement ma sœur en prenant place à mes côtés, bien qu'elle ait déjà mangé. Pour une fois elle a fini de se préparer avant moi.

« Laisse-moi juste le temps de me brosser les dents et j'arrive. » Je panique à moitié en remarquant l'heure.

Parce que j'ai beau ne pas avoir dormi de la nuit et être techniquement réveillé avant l'heure habituelle, je suis en retard. A croire qu'il faut qu'une de nous le sois. Je crois bien qu'on n'a jamais étaient, toutes les deux, prêtent en même temps. C'est comme s'il fallait que l'une presse forcement l'autre pour qu'on arrive à l'heure en cours.

Je finis de me laver les dents en rapidité et manque de tomber en descendant les escaliers. Ce qui évidement, amuse énormément Erin. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive et même si je me doute que ça devait être assez drôle à voir, j'avoue m'être fait mal. Mes escaliers sont faits d'un carrelage doux et leurs bordures et agrémentée de bois. C'est très joli mais quand on glisse pieds nus, comme je viens de le faire parce que je n'ai pas encore enfilé mes chaussures, c'est assez douloureux. Néanmoins ça reste supportable.

Pour une fois je ne suis pas celle qui se place derrière le volant. D'après ma sœur vue comme la journée a commencée, nous devons intervertir nos rôles. Je vous l'accord c'est assez étrange comme façon de penser. Surtout venant d'elle. Mais je ne me plains pas. Se faire conduire quelque part n'est pas la chose la plus désagréable. Pour une fois, je n'ai pas à me concentrer sur la route et tout ce qui l'environne. Je peux regarder le paysage et essayer de me détendre un maximum. Parce que j'espère sincèrement croiser Peter aujourd'hui.
Et je ne dis pas ça parce qu'il est fort possible qu'il en parle à Roy. Ce côté-là de la chose m'importe peu. Je connais mieux Roy que je ne connais Peter, quoi qu'on en pense. Et je sais qu'il ne m'en voudra pas - pas que je m'en soucis- mais qu'il s'en voudra. Surtout après avoir critiqué le papier de ce pauvre Dylan, en public. Et ce même si personne n'avait compris de qui il parlait réellement.

PuzzlingWhere stories live. Discover now