problem child. - idy 2

ma grand-mère.

Hey !! Je sais que cette histoire n'est pas "for him." mais sans cette dernière, [problem child.] n'aurait jamais vu le jour donc pour fêter les 300k vues atteint dimanche sur "for him.", je vous publie un nouveau chapitre aujourd'hui !
J'espère que ça vous plaira.
Un grand merci à vous tous 💜

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7. ma grand-mère.

Quand je me lève ce dimanche matin, j'ai l'impression de ne pas avoir dormi plus d'une heure et pourtant, à en croire mon réveil aux couleurs de l'équipe de Manchester, je dois bien me rendre à l'évidence que j'ai fait une nuit de pas moins de dix heures. D'ailleurs, quelques rayons de soleil passent au travers des rideaux et éclairent la pièce.

Je passe un bras derrière ma tête légèrement tournée vers le mur en pierre. J'observe avec attention le cadre où tous les dessins ont été assemblés et j'inspire à fond. Quelques bribes de conversation me parviennent mais je n'arrive pas à comprendre le moindre mot. Il semble évident que tout le monde est levé à part moi. Je suis en train d'évaluer mes chances de pouvoir rester allongé dans mon lit toute la journée quand la porte de ma chambre s'ouvre avec une lenteur incroyable.

Ma respiration se bloque. J'ai beau savoir que ça ne peut pas être un tueur en série, je panique tout de même. Qui peut bien entrer ici sans frapper. Je ne bouge plus et les secondes s'écoulent doucement jusqu'à ce qu'un cri brise le silence. L'intrus monte sur mon lit et me saute dessus. Je reconnais alors aussitôt Ali qui me hurle de me réveiller.

Je ne peux m'empêcher de rire à gorge déployée face à son manège. Je me redresse et l'attrape, l'obligeant à s'asseoir sur moi pour pouvoir lui faire quelques chatouilles. Elle se débat et ses rires rejoignent les miens. Nous finissons par nous calmer et Ali me fait un câlin :

— Coucou Hugo !

Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'elle poursuit avec entrain :

— Mamie est arrivée, on va manger des cupcakes alors faut que tu te lèves.

— Des cupcakes ?

— Ouais ! Papa en a acheté pleins.

Elle se laisse glisser du lit et se dirige vers la sortie, un bras tendu devant elle pour ne pas se prendre la porte qui est ouverte.

— Allez lève-toi, on t'attend.

Elle sort et je passe une main dans mes cheveux, stressé à l'idée de revoir ma grand-mère. Bon sang, ce retour chez mon père est pire que prévu en fait. Je ne pensais pas que ma décision de couper les ponts avec lui allait me priver de toute ma famille paternelle. Je ne m'en étais même pas rendu compte, crétin que je suis, et pourtant, c'est le cas.

J'entends Ali crier mon prénom depuis le salon ce qui me décide à me lever. Pour aller avec mon short, je passe un débardeur trop grand d'un basketteur américain que ma mère m'a ramené de son dernier voyage aux Etats-Unis et les rejoins. Ils sont tous assis autour de la table basse du salon, bavardant tranquillement comme je l'avais imaginé avant l'entrée d'Ali.

Mais c'est ma grand-mère qui retient immédiatement toute mon attention. Elle n'a pas tant changé et pourtant je vois le temps qui a passé pour elle aux petites ridules autour des yeux et à ses tempes grises. Mais elle a toujours son sourire chaleureux et les mêmes yeux bleus pétillants. Elle me souffle, les bras grands ouverts :

— Coucou mon grand !

Je ne fais pas attention au surnom qui ne me correspond pas du tout ni au fait que c'est moi qui me précipite vers elle pour lui faire un câlin bien que je déteste ça en temps normal. J'enfouis mon visage dans son cou et la serre fort contre moi, incapable de dire le moindre mot.