Livre n°49

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Allongé dans le lit, mon pouce fait défiler l'écran de mon téléphone tandis que par moment quelques ronflements d'Hugo me font sourire. Il est allongé juste à côté de moi et je ne peux m'empêcher de lire tous ces articles qui parlent de lui.

Hugo Layton. H-Ley.

Je ne sais pas s'il est possible d'idéaliser quelqu'un dans une vie, mais quelque part, j'ai toujours eu le personnage dans la peau. Ses écrits, bien que provocateurs, mais incroyablement sensuels, son attitude de dragueur couronnant sa confiance en lui et enfin tout le reste que j'ai pu découvrir et que je continue de découvrir au fil des jours. Plus je regarde ces articles parlant de cet homme, plus je le regarde endormi et plus je m'en éprends. Peut-on aimer plus qu'au premier jour ? Peut-on ainsi être sous le charme d'une seule et même personne au point de fermer les yeux sur tout le reste ? Non. Fermer les yeux ? Quelle drôle d'idée avec quelqu'un comme ça. Hugo ne nous laisse pas le temps pour ce genre de chose. Sa vie va si vite que dès qu'elle nous embarque avec lui, on ne peut que se laisser guider. Il n'y a que quand il dort qu'il nous accorde de brefs moments de répit.

- Je t'aime comme il n'est pas permis d'aimer et ça, tu n'en a probablement pas conscience. Chanceux.

Tout parait si simple avec lui. Dès le premier jour, au moment même où ses yeux se sont posés sur moi, j'ai su que j'étais cuit. Foutu. Fini. J'ai su que je n'arriverais jamais à m'enlever cet homme de la tête. Maintenant je l'ai même dans la peau.

- Hugo Layton, vous êtes un homme véritablement pas croyable.

- Et c'est ce qui fait mon charme, non ?

À peine ai-je entendu sa voix, senti ses bras autour de moi, que la surprise du moment me fait lâcher mon téléphone qui tombe entre mes jambes tandis qu'il ouvre un œil pour me dévisager, un léger sourire en coin.

- Je sais que je suis chanceux de t'avoir avec moi. Et je sais aussi que cette nuit, tu ne vas certainement pas dormir.

- Ah oui ? Et pourquoi ?

- Tu veux un indice ? Gros Minet veut jouer.

Il est 23h45 et monsieur se réveille parce que sa libido lui joue des tours. Il est irrécupérable.

- Je croyais que tu avais des choses à faire demain matin ? Tu crois vraiment que c'est une heure pour faire l'amour ?

- Depuis quand tu joues au sage ?

- On sait tous les deux que j'ai toujours été le plus sage.

- Pas faux.

On échange un regard complice. On rit. Puis ses lèvres viennent quand même s'emparer des miennes.

- Reste avec moi demain.

- Je dois aller chercher du boulot.

- Travail pour moi. Deviens ma muse à plein temps !

- Ce n'est pas un travail ça.

- Si. Pour moi en tout cas ça en est. J'ai besoin de toi Léon. De toi tout entier. Ton coeur. Ton corps. Ton être.

- Tu as déjà le premier. Le deuxième tu en fait souvent ce que tu en veux et le dernier est la dernière chose qu'il me reste pour ne pas devenir complètement dingue avec toi. Je suis déjà suffisamment occupé en étant dingue de toi alors.

- Oh.

- Quoi ?

- Deux fois en une soirée que tu me dis que tu m'aimes.

- Et alors ?

- Non rien, c'est juste que...vas-y répète-le encore une fois parce que je ne m'en lasse pas.

Sous ta plume (BxB)Where stories live. Discover now