• Chapitre 4 •

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Mía

       - Alors, répond. Insiste Álvaro. D'où tu le connais?

        Je reste muette pendant un instant regardant Álvaro droit dans les yeux.

        - Et qu'est-ce que ça peut te faire, dis-moi. Lui demandais-je.

        - Bon, je vais vous laisser. Dit Lupe en se levant de sa chaise. Et faites attention, ma mère pourrait vous voir à n'importe quel moment. Finit-elle en partant.

        Álvaro se met à la place de Lupe et nous reprenons notre conversation.

        - Ça te dérange que j'aide des personnes à entrer à Go!? Demandais-je.

        - Bien sûr que non, je veux juste savoir comment tu l'as connu, c'est tout.

        - Et pourquoi tant de curiosité ?

        - Et bien... Vous avez l'air d'être bons amis. Vous venez main dans la main, t'as le sourire jusqu'aux oreilles en le regardant chanter, tu le fais entrer à Go!... Je veux juste savoir d'où tu le connais. Et puis, t'es presque ma demi-sœur, je me dois de connaître tes fréquentations.

         - Darío et moi, on se connait à peine. Je l'ai entendu chanter au couloir et je l'ai emmené parce qu'il a une très belle voix. T'es content maintenant ? Dis-je lassée.

         - Oui, c'est tout ce que je voulait savoir.

         - Super. Dis-je sur un ton ironique. Je te laisse.

         Je me lève et tente de m'en aller mais Álvaro me retient en me tenant le poignet.

          - Non, reste encore un peu, s'il te plaît. Je veux te parler. Dit-il.

          - Álvaro, je sais déjà ce que tu veux me dire et... Il me coupe la parole.

          - Du calme! Rit-il. J'ai bien compris ce que tu m'as dit tout à l'heure et j'insisterai pas. C'est pas de ça que je veux te parler. Ajoute-t-il.

          Il m'adresse un regard insistant comme pour me supplier de rester. Je soupire et me rassied à ma place.

          - Toi et moi, on est plus ensemble. Et même si ça me dérange, au moins on est amis. Mais je voudrai pas qu'on soit amis avec cette tension entre nous. S'explique-t-il.

           Il a raison. À chaque fois qu'on se parle, depuis qu'on a rompu, il y a comme une tension entre nous, et je déteste ça.

          - Tu as raison. Il faut qu'on arrête d'être aussi tendus quand on se parle. Dis-je en souriant. Je veux plus qu'il y ait cette tension.

         - Moi non plus. Dit-il en me souriant également. Alors, on bannit cette tension. Dit-il en me tendant la main.

          Comme unique réponse, je lui sourit et serre sa main. Il se lève de sa chaise et vient me prendre dans mes bras. Je souris contre son torse en sentant son cœur battre et en humant son parfum. J'adore être dans ses bras.

Go! L'histoire continue...Where stories live. Discover now