• Chapitre 17 •

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Álvaro

      Je ne sais pas de quoi je dois être choqué: de ma conversation avec Darío ou de ma façon de jouer à l'entraînement. J'ai tellement mal joué et ça tout le monde l'a remarqué. Depuis ma conversation avec Darío, ma peur de perdre Mía s'est amplifiée, parce que c'est certain qu'il ne s'attend pas qu'à une amitié avec Mía. J'avais pas tort, il sera bel et bien un obstacle, mais je ne m'avoue pas vaincu si facilement.

     Nous entrons tous dans les vestiaires pour une petite mise au point du coach suite à cet entraînement. Je sens que je vais me faire réprimander.

    - On est à une semaine du championnat national des lycées d'Argentine, vous êtes au courant ? Dit le coach plutôt en colère.

     Nous répondons positivement d'un hochement de tête timide.

     - Et c'est comme ça que vous comptez jouer? Vas-y Álvaro, réponds-moi! Tu as été le pire de tous, qu'est-ce qu'il t'arrive?

     - Je suis désolé, coach. Aujourd'hui n'était pas mon meilleur jour.

     - Ce n'est pas censé être une excuse! Chaque jour peut être horrible, mais garde en tête que ça ne doit en aucun cas influencer ton jeu sur le terrain. Imagine qu'on arrive en finale et qu'on perde lamentablement juste parce que tu n'as pas pu mettre ta vie privé en dehors du terrain. Tu nous laisserai perdre juste parce que tu as eu mauvais jour? Me gronde-t-il.

     - Non, coach. Je vous promets que ça ne se reproduira plus. Dis-je sincèrement.

     - J'espère pour toi que tu pourras tenir ta promesse, sinon je serai obligé de te mettre sur le banc, et ce serait dommage puisque tu es l'un de nos meilleurs joueurs.

     - Je tiendrai ma promesse. L'assurais-je.

     Le coach semble être moins en colère. Il continue de nous donner des instructions pour notre prochain match. Nous avons toujours perdu le championnat aux huitièmes de finale. Cette année il faut à tout prix qu'on passe cette étape, Saint-Mary ne se contentera pas des huitièmes de finale. Nous ferons les seizièmes de finale contre le LSC, le lycée sportif de Córdoba, et d'après ce que j'ai entendu dire d'eux, ils sont très forts et c'est pour ça que je me doit d'être concentrer et d'oublier les problèmes avec Mía et Darío.

     En sortant des vestiaires seul, Juanma vient me rejoindre, certainement pour connaître la cause de ma mauvaise humeur.

    - Álvaro, qu'est-ce qu'il y a ? C'est encore Mía ? Il y a eu un problème avec elle ? Demande-t-il inquiet.

     - Non, pas vraiment.

     - Comment ça pas vraiment ?

     - En vérité, ce n'est pas un problème avec Mía, mais plutôt avec Darío.

     - Darío? Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? S'étonne-t-il.

     - J'ai parlé avec lui tout à l'heure et maintenant je suis certain qu'il veut plus qu'une amitié avec Mía.

     - Qu'est-ce qu'il a dit exactement pour que tu sois aussi certain de ça ?

     - Il a dit que ce que Mía et lui font ne concerne personne d'autre qu'eux. Et il n'a pas manqué de me rappeler qu'elle et moi ne sommes que des amis et que par-dessus tout, je suis juste son ex et que je n'avais pas à jouer le rôle du petit ami jaloux. Et le pire c'était le ton qu'il avait pris, je te jure que c'était détestable, heureusement que je me suis retenu.

     - J'aurai aimé te dire que tu te fais des films mais tu as peut-être raison. Après je n'en suis pas aussi certain que toi mais peut-être que Mía plaît à Darío.

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