Prologue

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Hey !

Me voilà de retour après plusieurs mois d'absence. Pour vous remercier de votre patience, je vous laisse découvrir ma nouvelle histoire  ^^

J'essaierai de publier un nouveau chapitres tous les lundis soirs pour que le rythme de sortie des chapitres reste régulier

Je ne vous embête pas plus longtemps, bonne lecture !




La première chose que je ressens c'est la douleur. Présente dans l'ensemble de mon corps, elle me rappelle que je suis bien réveillée.

Le dossier de la chaise sur laquelle je suis assise me rentre dans le dos. Mes bras, tirés en arrière, sont douloureusement tendus et la corde qui me retiens irrite la peau de mes poignets, empêchant le sang de circuler correctement. Pour plus de précautions, mes chevilles aussi sont attachées aux pieds de la chaise.

Je ne peux plus bouger. Ma respiration est laborieuse et mon oeil droit ne s'ouvre plus qu'à moitié. L'odeur de mon sang remplit l'étroite pièce dans laquelle je suis retenue.

Mon estomac gronde, brisant le silence autour de moi. Je ne me souviens pas de la date de mon dernier repas. Depuis mon emprisonnement, j'ai complètement perdu la notion du temps.

Mes derniers souvenirs sont remplis de douleur. Malgré leurs questions, je n'ai pas répondu une seule fois. Rien de ce qu'ils pourront me faire subir ne sera suffisamment douloureux. J'ai déjà connu pire.

Le regard qu'il m'a lancé à ce moment-là... Je l'ai trahi. Mais le fait de savoir qu'il est en vie me suffit. Si je devais recommencer, je ferais exactement les mêmes choix.



La porte de ma cellule s'ouvre dans un grincement et la lumière qui entre dans la pièce m'éblouit un instant. Deux silhouettes massives s'avancent jusqu'à moi tandis que la troisième reste à la porte.

- Alors ? Tu vas parler cette fois ? demande l'un des hommes en attrapant mes cheveux pour me relever la tête.

- Je préférerais qu'elle résiste encore un peu, on n'a pas souvent l'occasion de s'amuser autant, ajoute le second.

- Malheureusement notre alpha commence à perdre patience alors nous avons l'autorisation d'employer les grands moyens... Fais-le venir, ajoute-t-il à l'un de ses acolytes en continuant de me regarder dans les yeux avec un sourire suffisant. Tu verras, il va te briser sans le moindre effort

Je garde un visage impassible pour ne pas laisser transparaître mes émotions. Pourtant, quelque chose m'interpelle dans leur attitude. Malgré leurs sourires cruels, ils ont l'air peinés ? C'est quelque chose comme ça. Comme si la méthode qu'ils allaient employer ne leur plaisait pas. Malgré mes efforts, je ne parviens pas à deviner ce qui m'attend. Ils n'avaient encore jamais fait appel à quelqu'un d'autre pour les aider.

Quelques secondes plus tard, une quatrième personne entre dans la pièce. Au moment où son odeur me parviens, j'écarquille les yeux et laisse échapper une plainte. Non. Pas lui.

Je comprend mieux l'assurance de mes geôliers en le voyant s'installer devant moi. Ils ont osé lui demander... Les trois autres hommes me lancent un dernier regard avant de nous laisser seuls pour surveiller la porte. De toute façon, leur présence n'est pas nécessaire ils savent que je vais céder.

- Bonjour Ruby

Les larmes coulent sur mes joues lorsque sa voix ravive les souvenirs du temps que nous avons passé ensemble. Tout est allé tellement vite...

- Tu sais ce que les miens font aux personnes comme toi ?

Cette question n'attend pas de réponse de ma part. Nous le savons tout les deux.

- Ils les tuent. Selon les jours, nous le faisons proprement et sans douleur mais lorsque nous avons soif de sang, l'exécution est bien plus lente. Je suis ta seule chance. Si tu parles, nous pourrions être cléments...

Son ton est presque suppliant. Tout son être me hurle de lui faire confiance, d'avouer juste pour arrêter de le voir souffrir. Je me mord la langue jusqu'au sang pour empêcher les mots de s'échapper de ma bouche. Je n'en ai pas le droit.

- Dans ce cas, tu ne me laisses pas le choix... Seul le partage de souvenirs me permettra d'en apprendre plus

Horrifiée par sa menace, je me débats avec force pour essayer de desserrer les liens qui m'entravent. Je refuse. Il y a certaines choses qu'il ne doit pas savoir. Même si la connexion ne permet de revivre que des événements récents, il en apprendrai beaucoup trop.

- Arrête de bouger, tu ne sortiras pas d'ici tant que je n'aurai pas suffisamment d'informations. En te débattant, tu risques simplement de te blesser

D'un geste assuré, il pose la paume de sa main sur mon front pour m'immobiliser. Ensuite, il ne lui reste plus qu'à entrer de force dans mon esprit. A cause de ma fatigue et du manque de nourriture, il y parvient sans mal.

Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je suis à l'entrée de la ville, quelques jours plus tôt. Après la captivité, retrouver la liberté me soulage d'un poids. Si je le pouvais, je profiterais de ce moment plus longtemps mais mon souvenir se déroule sans que je puisse l'interrompre. Complètement impuissante, je suis coincée dans mon propre corps et contrainte de tout revivre.

Lorsque mon tour arrive, je montre mes papiers et entre enfin dans la ville. Brashira, là où tout à commencé...



Qu'avez-vous pensé de ce prologue ?

Une idée de l'identité du "quatrième" personnage ?

Sanguis : La morsure (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant