Chapitre 4 : Haute trahison

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Hello my loves, 

J'espère que vous ne m'en voulez pas trop pour cette absence... entre les fêtes et mes congés, j'ai eu besoin de prendre du temps pour moi et je n'ai pas pu poster la suite. 

Mais pas de panique, je reviens d'attaque et prête à reprendre un rythme régulier pour les posts :). 

En attendant je vous laisse avec la suite.. ;)


Leandro


J'ai refermé doucement la porte derrière moi. Un peu trop lentement même, en espérant que sa petite main allait la retenir. Mais rien. Il ne s'est strictement rien passé

Je me suis dit que j'avais bien fait de lui prendre une chambre à elle seule. Je voulais lui montrer que j'avais changé, que j'étais prêt à lui laisser de l'espace pour regagner sa confiance. Pourtant putain ça a été dur de pas la plaquer contre les murs de cet ascenseur. Je sentais la tension dans l'air, je savais qu'elle n'osait pas me regardais et j'avais usé de toutes mes forces pour ne pas bouger, sa délicieuse odeur enivrant tout l'espace confiné. 

Ce bout de femme... Elle me faisait perdre la tête. À tel point que j'en avais presque oublié la raison de notre présence ici. Je pensais avoir laisser le danger à Napoli et New York mais visiblement Los Angeles avait aussi son lot de problèmes. Et il était hors de question qu'elle reste ici seule tant que n'aurai pas découvert qui était ce connard de taxi et ce qu'il lui voulait. 

J'ai laissé tomber mes affaires en boule sur le sol et j'ai ouvert le robinet de douche laissant l'eau glisser sur mon corps. Je n'arrivais pas à arrêter de penser à elle. Il y avait tant de questions que je voulais lui poser, tant de choses que je voulais lui dire. M'excuser déjà dans un premier temps. Je voulais savoir si elle avait mal, depuis combien de temps elle était ... enceinte. Ce mot dans ma tête me faisait l'effet d'une bombe. Une bombe de bonheur. Elle allait faire de moi le plus heureux des hommes. Et pourtant je sais que la haine fait faire toute sorte de chose et elle aurait pu décider d'avorter. Avec tout ce que je lui ai fait, elle avait le droit de me détester. Alors pourquoi est ce qu'elle l'a gardé ? Peu m'importait, j'allais faire tout ce qu'il fallait pour que jamais plus elle ne doute de moi. 

Je suis sorti de la douche, j'ai enfilé un boxer et short de sport et je suis allé jeter un coup d'oeil par la fenêtre. Simple précaution. Sérieux t'es con ou quoi ? Tu as vue sur la piscine, pas sur la rue. Comment tu veux savoir si quelqu'un se cache et te suis ? Je sais pas, j'avais un mauvais pressentiment. Je me suis dirigé vers le placard à l'intérieur duquel se trouvait le coffre et j'ai entré la combinaison permettant de le déverrouiller. Mon flingue était toujours là. En même temps tu voulais qu'il soit où ?  Je l'ai pris entre mes mains et j'ai vérifié qu'il était bien chargé. J'ai refermé le coffre et je suis retourné vers le lit. J'ai déposé l'arme sur la table de chevet et j'ai attendu quelques minutes. 

J'avais espoir d'entendre toquer à la porte. J'avais espoir de voir ses yeux jaunes chauds comme le feu me supplier de lui ouvrir la porte. Mais j'ai du me rendre à l'évidence. Elle ne viendrait pas passer la nuit avec la moi. Alors j'ai éteint la lumière et j'ai regardé le plafond jusqu'à ce que le sommeil m'emporte. 

Mais comme d'habitude, j'ai pu compter sur mon équipe d'incapables pour me téléphoner à 5h du matin. J'ai grommelé quelques insultes en italien avant d'attraper mon téléphone. J'ai reconnu le numéro, c'était l'un de mes gars en poste au port de New York en charge des cargaisons de drogues en provenance de l'Amérique du Sud. 

Les rois de la villeWhere stories live. Discover now